En étudiant les apprentissages produits par la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) puis des contrats d’agriculture durable (CAD) à l’île de la Réunion, nous montrons de quelle manière ces outils ont impulsé les prémices d’une agriculture durable dont nous pensons que les apprentissages sont une composante essentielle. Notre travail s’appuie sur des entretiens avec les acteurs du développement rural, techniciens des organisations de développement notamment.
Poverty is prevalent in the small-farm sector of many developing countries. A large literature suggests that contract farming —a preharvest agreement between farmers and buyers— can facilitate smallholder market participation, improve household welfare, and promote rural development. These findings have influenced the development policy debate, but the external validity of the extant evidence is limited. Available studies typically focus on a single contract scheme or on a small geographical area in one country.
It is often assumed that voluntary sustainability standards – such as Fairtrade – could not only improve the socioeconomic wellbeing of smallholder farmers in developing countries but could also help to reduce negative health and environmental impacts of agricultural production. The empirical evidence is thin, as most previous studies on the impact of sustainability standards only focused on economic indicators, such as prices, yields, and incomes.
Written employment contracts may improve the conditions of agricultural workers in developing countries, but farmers as employers often prefer less formal oral arrangements. We evaluate whether farmers’ preferences, which are deeply rooted in traditional norms, can be influenced through a group awareness campaign. In a randomised experiment in Côte d’Ivoire, we show that such a campaign increases farmers’ preferences for written contracts and for contract features involving social benefits for workers.
L’agriculture mondiale est confrontée à de nombreux défis en termes de souveraineté alimentaire. Il s’agit d’abord d’assurer un accès équitable à la nourriture et aux produits agricoles de première nécessité pour une population mondiale croissante. Il s’agit ensuite d’inclure la production agricole dans une perspective plus générale de lutte contre la pauvreté, l’inégalité et la malnutrition dans le monde. Il s’agit enfin de contribuer à une gestion plus durable des ressources naturelles et agricoles et de la biodiversité.
Le développement territorial durable requiert des innovations aussi bien techniques, que sociales et institutionnelles. Favoriser ces innovations est l'objectif des récentes démarches d'ingénierie territoriale qui adaptent les processus d'innovation développés en entreprise. Dans cet article, la pertinence de cette orientation est discutée en s'appuyant sur les enseignements d'une recherche-action, menée dans un territoire « fragilisé » : l' « Alto Sertão du Piauí et du Pernambouco », dans le Nordeste brésilien.