The Raya valley in Tigray, where Alamata Woreda is located, has suitable climate and rich water resources, among others, to grow various tropical fruits. Development of fruits only started a few years ago (1996) with the Raya Valley Development Project and the OoARD (Office of Agriculture and Rural Development), mostly focusing on papaya. A participatory rural appraisal (PRA) study conducted by the Woreda stakeholders identified tropical fruits as a potential marketable commodity in 2005.
Bure district has a diverse ago-ecology, different soil types, a relatively long rainy season and a number of rivers and streams for irrigation. Therefore, it has suitable tract of land to grow temperate, subtropical and tropical fruit crops. In 2007, fruits were identified as a potential marketable commodity by the stakeholders participating in the IPMS project. They diagnosed that farmers had limited orchard management knowledge and skill and were growing locally available less productive and low quality fruit varieties.
Ethiopia has a diverse agro-ecology and sufficient surface and ground water resources, suitable for growing various temperate and tropical fruits. Although various tropical and temperate fruits are grown in the lowland/midland and highland agro-ecologies, the area coverage is very limited. For example, banana export increased from less than 5,000 tons in 1961 to 60,000 tons in 1972, but in 2003 declined to about 1,300 tons worth less than USD 350,000.
With irrigated vegetables development, interventions on the uses of improved inputs such as water lifting devices; varieties; on-farm water, nutrient and pest management, and access to credit and market information were introduced in Atsbi-Womberta district, Ethiopia. Besides, skill and uptake capacity of vegetable growers, extension service providers and vegetable traders were improved accordingly.
This paper shared lessons learnt from the project of Improving Productivity and Market Success in forage development approaches, scaling up strategies, opportunities and challenges in the process of farmer innovations and innovative interventions in the value-chain of market oriented livestock development in relation to sustainable use of natural resources in two districts in Ethiopia.
Le renforcement des capacités à innover apparaît comme un nouveau moyen pour assurer un développement durable dans les pays du Sud. Dans le secteur de l'agriculture, l'innovation est essentiellement collective, ce qui appelle les chercheurs à sortir de leur rôle de producteurs de connaissances pour s'engager auprès des acteurs en situation d'innovation. Si une diversité de pratiques de recherche engagée sont apparues, il n'existe cependant pas aujourd'hui une vision claire des différentes façons dont les chercheurs contribuent à l'innovation.
L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
L’agriculture est aujourd’hui interpellée par la société, qui exige bien plus qu’une simple production alimentaire : aliments de qualité, services environnementaux, insertion de populations marginalisées, revitalisation des territoires ruraux, habitabilité des milieux urbains, développement de productions énergétiques… Cette ouverture des futurs agricoles incite les acteurs ruraux à expérimenter de nouveaux systèmes de production et valorisation, faisant ainsi preuve de créativité et d’obstination pour exister face aux modèles de développement dominants.
Les organisations de producteurs agricoles sont souvent considérées comme un moyen de permettre un meilleur accès des producteurs aux marchés agricoles. Notre étude montre que cette affirmation n’est valable que dans le cas de filières présentant des caractéristiques techniques relativement complexes, nécessitant une coordination entre producteurs et opérateurs aval pour la commercialisation. Dans le cas de filières à caractéristiques techniques plus simples, la coordination par le marché permet un accès facile des petits producteurs.