Les échanges commerciaux sur le marché mondial s’accélèrent. On constate l’émergence de nouveaux acteurs ainsi que l’intensification des rapports Sud-Sud. Ces caractéristiques peuvent-elles modifier la face de la mondialisation et ouvrir de nouvelles formes de négociation aux filières agricoles du Sud ? Les ONG et autres associations à but non lucratif ne seraient en tous les cas plus les seules à défendre la durabilité et l’agriculture familiale. Mais alors, quel est le rôle de ces ONG ?
Source majeure d’alimentation pour une grande partie de l’humanité, les céréales étaient au coeur de la crise alimentaire en 2008. Elles sont de nouveau en première ligne. Aujourd’hui, les changements de modes de consommation des pays émergents, ainsi que la demande artificielle en agrocarburants, accentuent les problèmes liés à l’offre de céréales.
En 2006, un rapport de la FAO pointait du doigt l’élevage comme l’un des principaux responsables du réchauffement climatique. Si la viande semble donc bien sur le gril, faut-il pour autant tous devenir végétariens ? Dans les pays du Sud, l’élevage a une grande importance socio-économique. L’élevage est la ressource principale pour plus d’un milliard de paysans pauvres. C’est essentiellement le Nord, avec en moyenne 80kg de viande consommée par habitant et par an, qui contribue aux 18 % d’émissions de gaz à effet de serre dues à l’élevage.
L’Assemblée générale des Nations unies a annoncé que 2010 est l’Année internationale de la biodiversité. Alors que l’humanité commence seulement à tenter de résoudre les dégâts provoqués par le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité engendrée par les activités humaines est encore plus destructrice pour la planète ! Pour les populations rurales et les paysans du Sud, la préservation de la biodiversité est vitale. Comme le dit Patrick Ten Brink, directeur de l’Institut européen des politiques environnementales : » Les écosystèmes sont le PIB des pauvres en milieu rural ».
La production et le commerce du lait sont révélateurs des enjeux de la lutte contre la pauvreté. La volatilité des prix du lait sur les marchés internationaux constituerait l’une des principales entraves au développement de filières laitières dans les pays du Sud. Cette année, la production de lait des pays pauvres représentera pourtant 48% de la production laitière mondiale; mais les produits laitiers importés du Nord mettent en difficulté les producteurs locaux.
Au moins 2,5 millions d’hectares de terres ont été achetés en Afrique par des états étrangers, des multinationales ou des fonds de pension, soit l’équivalent du territoire de la Belgique. C’est ce que révèle un rapport de la FAO – l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. La FAO s’inquiète des violations des droits des paysans que ces accaparements de terres peuvent entraîner, et s’interroge sur la participation des populations locales aux bénéfices générés. Mais elle y voit avant tout une perspective de développement. Au profit de qui ?
The success of multi-stakeholder ARD (Agricultural Research for Development) partnerships is often attributed to stakeholder interaction and knowledge exchange, collective learning and establishment of mutual trust between the partners involved. Achieving these outcomes depends very much on the leadership of the partnership, and how this leadership relates to partnership facilitation and also project coordination and/or management. This brief explores the different skills and attitudes required by leaders of ARD partnerships, and how these relate to different contexts.
Although it is not always acknowledged, power differences between partners fundamentally affect Agricultural Research for Development (ARD) partnerships. In referring to its African-European ARD partnerships, PAEPARD has often alluded to aspects of power without naming them as such. The project was established to create “equitable and balanced partnerships” between: a) researchers and research users, and b) African and European partners.
Inclusion is a key issue for Agricultural Research for Development (ARD). Development goals in and of themselves call for better livelihoods and opportunities for the less privileged actors working in agriculture. They also call for greater equity and balanced representation of the population at an institutional level. This brief focuses on how ARD processes can more sensitively address gender relations and youth issues. Women and young people have distinctive needs and interests which can be less visible within broader “Producer Organizations”, for example.
Chickpea is an important crop in Ethiopia, but yields and grain quality remain poor. To help unlock the full potential, CDAIS has supported the value chain around the northern city of Gondar since 2016, in partnership with the N2Africa project. As a result of new platforms, experience sharing and developing a combination of new organisational skills and behavioural change, research and extension support services stopped telling and started listening, and joined forces in innovating together with farmers.