Le projet RIVAGE veut favoriser l’adoption de pratiques alternatives pour gérer les impacts de la pollution diffuse dans le bassin versant de la rivière Pérou en Guadeloupe. Son objectif est de produire et partager les connaissances sur les processus, les impacts et les pratiques innovantes avec les acteurs du territoire. Pour faciliter la prise en compte des résultats, le projet a créé une « école-acteurs ». L’école-acteurs est un espace d’échanges autour des thématiques liées à la pollution diffuse agricole.
La crise liée au SARS-CoV2 (syndrome respiratoire aigu sévère–coronavirus 2) a donné lieu à une profusion de documents et webinaires sur la sécurité alimentaire au niveau international, ce qui tend à brouiller la compréhension des dynamiques à l’œuvre sur le terrain. Cet article se propose de faire le point sur la situation des secteurs agricole et agroalimentaire, à partir des informations relayées par un réseau d’experts du Cirad et de leurs partenaires dans une diversité de pays en Afrique subsaharienne.
Gender integration focuses on applying a gender lens to look at how social relations of gender and underlying power dynamics affect men’s and women’s participation in and benefit from development programmes. In Plantwise, gender mainstreaming aimed to (1) understand gender relations and how they affected access to agricultural advisory services and adoption of plant health management practices, and (2) remove gender related barriers to access and adoption and improve gender equity.
The invasive pest, fall armyworm (FAW) was confirmed to be in Ghana in 2016. Stakeholders, including CABI, worked to support the development of a national FAW management plan. A review of the management plan implementation was undertaken using outcome harvesting, a Sprockler inquiry and key informant interviews. Results showed evidence of stakeholder collaboration, leading to increased public awareness of FAW and related management practices, and more coordinated research into low-risk management options.
La crise économique et sanitaire due à la Covid-19 interpelle les trajectoires de reconfiguration des systèmes alimentaires en République du Congo. Elle questionne la capacité des mesures de régulation prises par les pouvoirs publics et des stratégies d’adaptation des acteurs à induire des inflexions dans la gouvernance structurelle du système alimentaire du pays. L’article analyse les stratégies d’adaptation à la crise en mobilisant des données secondaires et des expériences d’accompagnement de politiques publiques agricoles et alimentaires conduites par les auteurs.
While vaccination campaigns against COVID-19 were launched worldwide, a drama has been unfolding in the Moroccan countryside. It has been marked, over the last couple of decades, by rapid agrarian transformation, manifestations of which have included expanding irrigation frontiers and the increasing growth of high-value crops. These dynamics rely strongly on female agricultural wageworkers. Although they earn low wages, their income is crucial and is used to care for loved ones by paying for school fees, rent, electricity, and medicines.
Le secteur agricole constitue une activité importante au Maroc, représentant 14 % du produit national brut et employant 40 % de la population active. Avec l’émergence de la pandémie de la Covid-19, il a été ébranlé par des incertitudes économiques et par la distanciation physique qui a accentué les contraintes du travail. Toutefois, l’agriculture s’est imposée comme une activité cruciale, puisqu’elle a continué à assurer l’approvisionnement alimentaire à des prix abordables.
Cet article présente une évaluation théorique de la performance urbaine des modèles alimentaires alternatifs dans la prise en charge des objectifs de développement durable (ODD) en vue d’améliorer la sécurité alimentaire urbaine. Elle concerne les modèles des systèmes alimentaires les plus relatés dans la littérature, à savoir le système alimentaire territorialisé (SAT), le City-Region Food System (CRFS) et le système alimentaire urbain intelligent (SAUI) en émergence.
Many smallholder farmers in developing countries grow multiple crop species on their farms, maintaining de facto crop diversity. Rarely do agricultural development strategies consider this crop diversity as an entry point for fostering agricultural innovation. This paper presents a case study, from an agricultural research-for-development project in northern Ghana, which examines the relationship between crop diversity and self-consumption of food crops, and cash income from crops sold by smallholder farmers in the target areas.
Relying on cross-sectional data from 300 smallholder rice farmers, the study examined the effects of agricultural extension on improved rice variety adoption and farm income in northern Ghana. A recursive bivariate probit (RBP) model was used to assess the effect of agricultural extension on adoption while regression with endogenous treatment effect model (RETEM) was adopted to evaluate the effect of agricultural extension on farm income. The results indicate a statistically significant effect of agricultural extension on both adoption and farm income.