L'adoption des nouvelles technologies dans le secteur agricole marocain est devenue aujourd’hui une impérative nécessité. D’une part, pour suivre la tendance mondiale en matière d’innovation et rester compétitif, et d’autre part pour répondre à des enjeux purement agronomiques, économiques et environnementaux. L’objectif central de cet article est de s’interroger si le secteur agricole marocain dispose d’un environnement favorable pour l’introduction des innovations technologiques.
La présente étude porte sur l’analyse de la chaîne de valeur de la pomme de terre dans les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTH) et Casablanca-Settat (CS). Notre point de départ est une analyse descriptive des données récoltées sur le terrain et de la revue bibliographique. Puis, à travers une analyse fonctionnelle, nous identifions les acteurs de la chaîne, leurs fonctions et formes d’organisation, et les flux d’échange tout au long de celle-ci.
Dans un contexte de rareté de l'eau, les pays de l’Afrique du Nord Ouest (NWA) consomment 70% de leurs ressources en eau renouvelables. La surexploitation des eaux souterraines, estimée à près de 50%, est devenue un défi majeur pour la conception et la mise en oeuvre de politiques durables d'allocation et de gestion de l'eau dans la région. Cette situation menace l'avenir de l'irrigation, où la contribution des eaux souterraines est déterminante : 100 % en Libye, 68 % en Tunisie, 54 % en Algérie.
Pour accompagner les efforts d’adaptation au changement climatique couplé à la rareté des ressources en eau et promouvoir une agriculture durable à forte valeur ajoutée, la TIL est l'un des moyens les plus significatifs pour améliorer la productivité de l'eau en agriculture. Au Maroc, En dépit des efforts et incitations financières pour accélérer l’adoption de la TIL, les superficies actuellement équipées de cette technologie ne représentent qu'une part négligeable du potentiel.
This paper documents wages and working conditions for landless female and male agricultural labourers in Morocco. We found that higher-paid equipment-intensive tasks were predominantly assigned to men whereas women often performed lower-paid, time-intensive tasks. Women were systematically paid less than men even when they performed the same tasks. Enforcing existing legislation in Morocco to ensure equal pay for women is an essential first step towards enabling women to benefit equitably with men from their agricultural labour contributions.
This year’s International Women’s Day (IWD) falls at a time where women across the globe are being disproportionately impacted by the COVID-19 pandemic. The fisheries and aquaculture sectors have been particularly affected by the crisis. Although the data are limited, a significant amount of the workforce in these sectors is comprised of women. Most women carry out non-vessel based activities, including gleaning, processing and marketing, but the number of women in leadership positions is low.
While vaccination campaigns against COVID-19 were launched worldwide, a drama has been unfolding in the Moroccan countryside. It has been marked, over the last couple of decades, by rapid agrarian transformation, manifestations of which have included expanding irrigation frontiers and the increasing growth of high-value crops. These dynamics rely strongly on female agricultural wageworkers. Although they earn low wages, their income is crucial and is used to care for loved ones by paying for school fees, rent, electricity, and medicines.
Le secteur agricole constitue une activité importante au Maroc, représentant 14 % du produit national brut et employant 40 % de la population active. Avec l’émergence de la pandémie de la Covid-19, il a été ébranlé par des incertitudes économiques et par la distanciation physique qui a accentué les contraintes du travail. Toutefois, l’agriculture s’est imposée comme une activité cruciale, puisqu’elle a continué à assurer l’approvisionnement alimentaire à des prix abordables.
The IFAD Innovation Strategy does not set new objectives for staff, but rather defines what is needed to create an innovation-friendly environment and to support staff in achieving the expected results.To strengthen its innovative capabilities and become a better catalyst of pro-poor innovation, IFAD will focus on four clusters of activities: (i) Building capabilities and understanding of challenges requiring innovation; (ii) Nurturing partnerships and facilitating an innovation network; (iii) Embedding rigorous innovation processes and the related risk management into IFAD’s core business
The OECD InDeF team developed a portfolio approach to innovation. A portfolio approach takes a balcony view on innovation which helps organizations align innovation processes, resources and performance with organizational objectives and enables them to track innovation with a view to scaling. Coached by the OECD team, Enabel colleagues in Benin, Morocco and Palestine piloted this portfolio approach by reviewing their current innovation supporting activities and investments against a set of key criteria.