Au moins 2,5 millions d’hectares de terres ont été achetés en Afrique par des états étrangers, des multinationales ou des fonds de pension, soit l’équivalent du territoire de la Belgique. C’est ce que révèle un rapport de la FAO – l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. La FAO s’inquiète des violations des droits des paysans que ces accaparements de terres peuvent entraîner, et s’interroge sur la participation des populations locales aux bénéfices générés. Mais elle y voit avant tout une perspective de développement. Au profit de qui ?
Jardins partagés, potagers sur les toits, fermes pédagogiques… L’agriculture urbaine est plurielle. C’est aussi vrai pour les fonctions qu’elle joue. Découvrez-en plus dans l’article d’Anne-Laure sur le concept d’agriculture urbaine et ses différentes fonctions mais aussi ses chiffres clés en infographie (p.4-5) Les crises semblent être propices au développement de cette forme d’agriculture. Joana revient sur des initiatives portées en temps de crise au Royaume-Uni, à Cuba ou encore à Lisbonne.
Chez nous, certains en rêveraient presque … fini le chant du coq à 5h du matin, les odeurs de purin dans les campagnes, les manifestations des producteurs de lait à coup de tracteurs qui bloquent les entrées des villes, et aussi terminé l’argent du contribuable «gaspillé» dans le gouffre des subventions agricoles. D’autres, avec un haussement d’épaules, ne noteraient peut-être même pas la différence.
Les partisans de la souveraineté alimentaire veulent développer les agricultures locales, tandis que les avocats de la libéralisation vantent les bienfaits d’un approvisionnement à moindre coût sur les marchés. Les premiers pensent que les Etats doivent définir leur politique agricole pour répondre aux besoins de leurs populations, les seconds préfèrent le concept de « sécurité alimentaire », affirmant qu’il reconnaît aussi à chaque citoyen le droit de se nourrir à sa faim. Le combat pour la souveraineté a du mal à s’imposer dans l’arène politique.
Aujourd’hui 60% des 870 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde sont des femmes et des filles qui vivent principalement dans les zones rurales du Sud. Pourtant, la Fao estime que les femmes produisent 60 à 80% des aliments de consommation familiale dans la plupart des pays en développement et sont responsables de la moitié de la production alimentaire mondiale ! Ce quarantième numéro de Dajaloo donne la parole à ces femmes qui ASSURENT!
This synthesis report presents the outputs of the workshop organised by CTA at its headquarters in Wageningen, The Netherlands, 15-17 July 2008. The outputs are presented in two main parts, each corresponding to one of the workshop objectives, and ends with a section on the way forward as suggested by the workshop participants. It also includes a first attempt to come to a consolidated generic framework on AIS performance indicators, based on the outputs of the different working groups.
This chapter outlines the role of a well-functioning agricultural innovation system in ensuring good use of public funds, and higher responsiveness to the needs of ‘innovation consumers’ through improved collaboration between public and private participants, including across national borders. A well-functioning agricultural innovation system is key to improving the economic, environmental and social performance of the food and agriculture sector.
IFPRI’s flagship report reviews the major food policy issues, developments, and decisions of 2016, and highlights challenges and opportunities for 2017 at the global and regional levels. This year’s report looks at the impact of rapid urban growth on food security and nutrition, and considers how food systems can be reshaped to benefit both urban and rural populations. Drawing on recent research, IFPRI researchers and other distinguished food policy experts consider a range of timely questions:
■ What do we know about the impacts of urbanization on hunger and nutrition?
This paper synthesizes Component 2 of the Regoverning Markets Programme. It is based on 38 empirical case studies where small-scale farmers and businesses connected successfully to dynamic markets, doing business with agri-processors and supermarkets. The studies aimed to derive models, strategies and policy principles to guide public and private sector actors in promoting greater participation of small-scale producers in dynamic markets. This publication forms part of the Regoverning Markets project.
Accountability pressure to demonstrate how research for development projects will bridge the ‘output - outcome gap’ and achieve impacts ‘at scale’ has increased. Consequently, efforts to develop ‘Theory of Change’ (ToC) and impact pathways that steer programs and projects to outcomes have grown within Australia’s Official Development Assistance (ODA) strategy. In response, the cross agency Food Systems Innovation (FSI) initiative piloted the use of ToC thinking within Australian Centre for International Agricultural Research (ACIAR).