À l’occasion de l’année internationale des coopératives, le modèle coopératif est-il trop ou pas assez glorifié ? En pointant le rôle important des coopératives pour le développement social, ses valeurs de solidarité et d’autonomie, l’Assemblée générale des Nations unies a décidé de mettre cette forme de mutualisation à l’honneur en 2012. Mais quels critères permettent de classer les coopératives au-dessus d’autres formes associatives ? Et les manières d’élaborer et de concevoir les coopératives sont-elles identiques au Sud et au Nord ?
From the Maya to modern times, beekeeping has been a much respected rural activity in Guatemala. Then in recent years, production increased and a national association was formed. But internal disagreements soon saw a fall in production and sales. Then thanks to CDAIS, producers across the country asked for and were given, a new space to gather. And there they rediscovered their common interests and goals, and have re-established their original organization, to excellent effect.
El 5 de mayo de 2018, la Asociación para el Desarrollo Integral del Altiplano se estableció formalmente, y los agricultores de aguacate celebraron. “Hoy, estamos muy contentos de haber consolidado nuestro consorcio de ocho asociaciones de productores de diferentes municipios de Sololá”, explica Don Andrés, líder de la comunidad y agricultor de por vida. “Los agricultores de San Andrés Semetabaj y otras comunidades alrededor del Lago de Atitlán comenzaron a hablar sobre el cultivo de una nueva variedad de aguacate hace algún tiempo.
On 5 May 2018, the Association for Integrated Development of the Altiplano became formally established, and avocado farmers celebrated. “Today, we are so happy to have consolidated our consortium of eight producer associations from different municipalities in Sololá” explains Don Andrés, community leader and lifelong farmer. “Farmers from San Andrés Semetabaj and other communities around Lake Atitlán began to talk about growing a new variety of avocado some time ago. But since the CDAIS project came, so many things have changed.
“Before, people were not really interested” says Lionel Ozorio, president of the ATESCATEL seed cooperative, “but the CDAIS project has helped to bring people together and now we see much more buy-in.” This innovation partnership is building key functional capacities amongst producer associations, and now, bringing other stakeholders onboard to help improve nutritional security through innovative approaches in promoting a new bean variety with increased production potential and nutritional content.
Descendu des hauts plateaux andins pour arriver dans nos assiettes, le quinoa est entré dans le jeu économique où l’offre, la demande et le prix forment un cadre triangulaire aux paradoxes multiples.
On ne peut pas s’intéresser au monde rural sans parler des organisations paysannes (OP). Acteurs clés du développement rural, les OP sont des maillons importants entre le paysan et SOS Faim. Dans ce numéro, nous nous intéressons aux OP africaines car en Amérique latine, les regroupements de producteurs se manifestent davantage sous la forme de coopératives.
Les partisans de la souveraineté alimentaire veulent développer les agricultures locales, tandis que les avocats de la libéralisation vantent les bienfaits d’un approvisionnement à moindre coût sur les marchés. Les premiers pensent que les Etats doivent définir leur politique agricole pour répondre aux besoins de leurs populations, les seconds préfèrent le concept de « sécurité alimentaire », affirmant qu’il reconnaît aussi à chaque citoyen le droit de se nourrir à sa faim. Le combat pour la souveraineté a du mal à s’imposer dans l’arène politique.
« Le riz, c’est la vie ».
Telle était la devise choisie, en 2004, par l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) afin de célébrer l’année internationale du riz. Nul qualificatif ne peut en effet mieux décrire le rôle stratégique joué par ce petit grain. Qu’il soit blanc, jaune, rouge, violet, gluant, consommé en grains, en pâte, en soupe, ou en dessert, le riz constitue un enjeu de taille pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des pays en développement.
Depuis une dizaine d’années, SOS Faim développe avec ses partenaires latino-américains, une nouvelle stratégie pour endiguer la pauvreté rurale : le développement territorial rural (DTR). On peut définir le DTR comme étant une dynamique d’animation et de concertation entre acteurs publics et privés (entre autres les Organisations Paysannes) sur un territoire donné, en vue d’améliorer durablement les conditions économiques et sociales de sa population.