On l’ignore souvent, mais l’agriculture familiale produit l’essentiel de l’alimentation consommée en Afrique de l’Ouest. Or son rôle n’est pas reconnu ni son potentiel soutenu par les politiques publiques.Les chapitres thématiques de cette publication explorent cinq champs d’innovation : « Améliorer la production », « Créer de la valeur par la transformation », « S’organiser pour agir et peser », « Maîtriser les marchés » et « Accéder au financement ».
Si elle ne prend pas en compte le secteur de la transformation qui la connecte aux marchés, l’agriculture vivrière commerciale ne sera pas en mesure de relever les défis de sécurité et de souveraineté alimentaires des pays ouest-africains. Tour d’horizon du potentiel du secteur agro-alimentaire et des effets de leviers à activer pour son développement.
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Les Nations unies ont désigné 2014 comme l’Année internationale de l’agriculture familiale. À l’échelle de la planète, la population agricole est estimée à 2,6 milliards de personnes, soit 40 % de la population totale. Avec 1,3 milliard d’actifs, l’agriculture demeure le premier secteur d’emploi au niveau mondial. Dans les pays en développement, là où 70% de la population reste liée aux activités agricoles, l’alimentation des familles dépend essentiellement de la production vivrière et des marchés locaux. Aujourd’hui, défendre l’agriculture familiale ne suffit plus.
Aujourd’hui, l’agriculture familiale fait preuve de dynamisme. Pour prouver qu’elle est un modèle à défendre, il faut convaincre les États de mener des politiques volontaristes et souveraines de rénovation de l’agriculture. Une politique efficace devra identifier les forces et les faiblesses de l’agriculture familiale, lutter contre l’accaparement des terres, encourager les jeunes paysans et les paysannes. Prendre en compte les différentes dimensions de l’agriculture familiale est nécessaire pour mener à une transformation efficace.
Within the context of the European-funded JOLISAA FP7 project (JOint Learning in Innovation Systems in African Agriculture), several agricultural innovation experiences focused on smallholders were assessed in Benin, Kenya and South Africa. Fifty-six cases were characterised through review of grey literature and interviews with resource persons according to a common analytical framework inspired by the innovation systems perspective. Of these, 13 were assessed in greater depth through semistructured interviews, focus-group discussions and multistakeholder workshops.
in the context of the EU-funded JOLISAA (JOint Learning in Innovation Systems in African Agriculture) project, four local innovation processes involving smallholders in Benin were selected for in-depth assessment: innovation in hwedo agrofishing, integrated soil fertility management (ISFM), rice parboiling and soy value chains. Stakeholders directly involved in the innovation process were interviewed.
The project case-studies described in this document a range of local-level, mainly donor-funded projects in four countries (Sierra Leone, Benin, Uganda and Mozambique). These projects incorporate climate change in their design and rationale in different ways, but generally base themselves on broad-brush climate trends or climate uncertainty rather than on specific downscaled projections. They also demonstrate a continuum ranging from pure knowledge provision, through breeding, seed supply, input provision and marketing, to provision of hardware and infrastructure, especially in irrigation.
This paper applies the framework for pro-poor analysis to welfare changes from a CGE-microsimulation model to analyze what are the better or worse models for agriculture modernization, and to estimate the contribution of growth and redistribution to changes in poverty in DRC. The findings indicate that labor-using technological change generates absolute and relative pro-poor effects whereas capital-using technological change leads to immiserizing growth.
Global technology education is largely dominated by Western universities. Students from developing countries face an enormous challenge when moving from their local education system into the competitive international education market. Their local knowledge gets lost in a foreign education system where the students are required to acquire a new set of skills. This paper presents a survey among international technology students that highlights the differences.