L’agriculture paysanne, valorisée dans le rapport remis par les experts de l’IAASTD, participe au développement durable. Forte utilisatrice de main d’œuvre, caractérisée par une utilisation raisonnée des intrants sur des cultures extensives, elle participe également au maintien du tissu social rural. L’agriculture paysanne est en général familiale. Les membres de la famille sont soucieux de préserver l’exploitation pour les générations futures.
Dans le cadre d’un programme financé par l’Union Européenne, les ONG GLOPOLIS, SOS FAIM et VECO et leurs partenaires paysans concernés ont mené plusieurs études sur les filières de production de riz dans 5 pays d’Afrique de l’ouest : le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal.
Depuis une dizaine d’années, SOS Faim développe avec ses partenaires latino-américains, une nouvelle stratégie pour endiguer la pauvreté rurale : le développement territorial rural (DTR). On peut définir le DTR comme étant une dynamique d’animation et de concertation entre acteurs publics et privés (entre autres les Organisations Paysannes) sur un territoire donné, en vue d’améliorer durablement les conditions économiques et sociales de sa population.
En 1995, SOS Faim entamait une première collaboration avec la coopérative La Florida dans la ‘Selva Central’, forêt semi-tropicale du centre du Pérou. Cette coopérative de petits producteurs de café sortait d’une grave crise suite à la présence importante du mouvement Sentier Lumineux dans la région : plusieurs dirigeants avaient été assassinés et les infrastructures détruites. En phase de redynamisation, elle recherchait une garantie pour obtenir un crédit auprès d’une banque locale pour collecter la production de ses membres et la commercialiser de manière groupée.
This book chapter reviews the literature on agricultural innovation, with the threefold goal of (1) sketching the evolution of systemic approaches to agricultural innovation and unravelling the different interpretations; (2) assessing key factors for innovation system performance and demonstrating the use of system thinking in the facilitation of processes of agricultural innovation by means of innovation brokers and reflexive process monitoring; and (3) formulating an agenda for future research.
This thematic note discusses the role of innovation brokers in bridging communication gaps between various actors of innovation systems. On the basis of recent experience in the Netherlands, it outlines the success of brokers in finding solutions adapted to the needs of farmers and industry, and thus their positive impact on innovation adoption. This section also examines some issues on how brokers function, particularly with regard to balancing interests, funding their activities, and the role of government.
The process of knowledge brokering in the agricultural sector, where it is generally called agricultural extension, has been studied since the 1950s. While agricultural extension initially employed research push models, it gradually moved towards research pull and collaborative research models. The current agricultural innovation systems perspective goes beyond seeing research as the main input to change and innovation, and recognises that innovation emerges from the complex interactions among multiple actors and is about fostering combined technical, social and institutional change.
The privatization of agricultural research and extension establishments worldwide has led to the development of a market for services designed to support agricultural innovation. However, due to market and systemic failures, both supply side and demand side parties in this market have experienced constraints in effecting transactions and establishing the necessary relationships to engage in demand-driven innovation processes.
En matière de semences, on oppose souvent un modèle orienté vers le business à un modèle orienté vers l’agriculture paysanne. Ces deux modèles ont des implications socio-économiques différentes, aussi bien en termes d’emplois, que d’autonomie des agriculteurs ou de biodiversité. Les agricultures paysannes des pays du Sud ont-elles le poids et l’influence politique nécessaires pour faire prévaloir leurs modèles semenciers ? C’est la question que nous explorons dans ce dossier.
Qu’en est-il des « activités non agricoles » ? Peuvent-elles être pensées au-delà d’une perspective de survie ? De la transformation des récoltes à la commercialisation d’artisanat culturel, en passant par le transport routier, la location de téléphone portable ou le conseil en technologies de l’information, les activités non agricoles occupent un éventail très large. Leur utilité est de plus en plus reconnue.