L’étude a contribué à améliorer la chaîne de valeur (CVA) maïs grain blanc grâce à des liens et relations plus structurés entre ses acteurs. L’Approche Recherche Intégrée pour le Développement a été utilisée à travers le suivi strict de toutes ses étapes pour installer une plateforme d’innovations dans la commune de Matéri et promouvoir les relations inter-acteurs. Les résultats de l’application de l’approche multi-acteurs ont fait ressortir le maïs grain blanc comme chaîne de valeur prioritaire dans la zone d’étude.
La plateforme d’innovation (PI) est une approche multi-acteurs pour des solutions aux problèmes complexes. Elle est d’actualité en Afrique Subsaharienne confrontée à de nombreux défis agricoles. Cette étude utilise une perspective systémique pour comprendre le processus de génération et de diffusion d’innovation relative à la post-récolte du riz local au Bénin. La collecte des données quantitatives et qualitatives a été faite avec des questionnaire et guides d’entretien auprès de 300 femmes étuveuses de riz, membres de la PI à Malanville, et sélectionnées de façon aléatoire et stratifiée.
Depuis 2011, le programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire (CCAFS) soutient la mise en œuvre d’une agriculture intelligente face au climat (AIC) au Sénégal à travers le développement et la mise à l’échelle de technologies et pratiques AIC avec l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA). Dans ce cadre, le CCAFS a mis en œuvre de 2019 à 2021, un projet de « développement de chaînes de valeur et paysage climato-intelligents pour accroitre la résilience des moyens de subsistance en Afrique de l’Ouest ».
Du 3 au 5 au novembre 2020, s’est tenu à Kaffrine au Sénégal, l’atelier des acteurs régionaux pour le développement du profil de risque climatique de la région de Kaffrine. L’atelier a été organisé dans le cadre du projet de « développement de chaînes de valeur et paysage climato-intelligents pour accroitre la résilience des moyens de subsistance en Afrique de l’Ouest », financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par le CCAFS au Mali, Niger et Sénégal en partenariat avec les instituts de recherches agricoles nationaux (IER, INRAN, ISRA).
Partout dans le monde, de plus en plus de jeunes se détournent de l’agriculture. Avec ses travaux manuels pénibles et ses faibles salaires, l’agriculture traditionnelle n’attire pas les nouvelles générations qui préfèrent généralement tenter leur chance à la ville pour trouver un emploi. L’agriculture est pourtant le secteur qui offre le plus de potentiel pour réduire la pauvreté, par exemple en Afrique subsaharienne où plus de soixante pour cent de la population, estimée à 1,2 milliard d’habitants, est âgée de moins de 25 ans.
La présente note a pour objet de donner des éléments aux décideurs, au niveau national, pour leur permettre de procéder à des évaluations et de prendre les mesures voulues concernant la sécurité alimentaire et la nutrition face au changement climatique. Elle comprend des informations générales sur l’effet que le changement climatique et la variabilité du climat ont sur les secteurs de l’agriculture et la sécurité alimentaire et la nutrition et sur la façon dont ces secteurs et les habitudes alimentaires contribuent aux émissions de gaz à effet de serre.
L’objectif de cette note d’orientation est d’aider les chargés des politiques et les autres parties prenantes à favoriser un dialogue propre à renforcer l’attention portée à la sécurité alimentaire et à la nutrition dans les politiques en matière d’égalité des sexes.
Comment concilier un développement agricole durable avec la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité ? Pour relever un tel défi, les décideurs politiques, techniques et socio-économiques ont désormais accès à des informations environnementales précises et précieuses. Il s’agit notamment des images satellitaires et des données environnementales produites à partir de ces images.
L’accès au financement des petits exploitants ou des organisations constitue de plus en plus des mesures de protection sociale tout en améliorant la cohésion sociale des populations (Hendriks, 2019). Cette idée n’est pas dissociable de l’environnement camerounais dont l’Etat a souscrit pour les Objectifs de Développement Durable. Dans ce cadre, on peut se demander : quelle est l’influence de la protection sociale, notamment dans sa dimension inclusive en du financement de l’agriculture sur la cohésion sociale à l’Ouest-Cameroun ?
Ce document analyse les défis et les opportunités que rencontrent les jeunes qui veulent se lancer dans l’agriculture et l’agrobusiness. Il s’intéresse aux mesures que les gouvernements et autres acteurs du développement peuvent prendre pour rendre ce secteur plus attrayant aux yeux des jeunes, en mettant l’accent sur les mesures susceptibles de stimuler la productivité, de renforcer les chaînes de valeur et d’accroître la participation des jeunes au dialogue politique.