Agricultural research continues to be a good investment. The studies show that investments in international and national agricultural research account for almost all of the total factor productivity (TFP) growth in SSA and large shares of agricultural growth globally. The existing agricultural research institutions have, on average, delivered rates of return to public investment above 30-40%, which is much higher than the 5-10% available to other public investments or the 2-5% cost of borrowing public funds.
This event launches a new phase of the JP RWEE that will even further enhance its holistic approach to advancing rural women’s economic empowerment by integrating a climate resilience lens to tackle deep rooted social norms which limit women’s participation and leadership in rural communities including through applying gender transformative approaches.
This brief explores the evidence on the relationships between food aid transfers and investments in climate adaptive agriculture using data from Ethiopia, Malawi and United Republic of Tanzania. Four climate adaptive agricultural investments are considered, namely: adoption of cereal-legume intercropping, use of organic fertilizers such as manure and compost, construction of soil and water conservation structures in fields, and investments in livestock diversification.
Genetic improvement on local breeds kept by small farmers in developing countries is challenging. Even though good pedigree and performance recording is crucial and an important component of breeding programs, it remain difficult or next to impossible under conditions of subsistence livestock farming. This means that standard genetic evaluations, as well as selection and planning of mating based on estimates of the animals' genotypes, cannot be done at any level in the population of the target breed or genetic group.
This report presents the main results of the EU-funded IN-SIGHT project ‘Strengthening Innovation Processes for Growth and Development’. The authors sketched out a conceptual framework and knowledge base for a more effective European policy on innovation in agriculture and rural areas. Both conceptual framework and knowledge base are consistent with the new European agenda for agricultural and rural policy and sensitive to the diversity of the European agricultural and rural systems.
En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
La production bananière de Guadeloupe a entrepris une conversion à l’environnement dans le cadre de son plan « banane durable 2008-2013 ». À l’aide d’un cadre théorique en sociologie de l’action publique, les auteures montrent un transfert partiel de la responsabilité de prise en charge des préoccupations environnementales des acteurs publics vers les acteurs privés, conduisant à des formes de privatisation de la gestion des externalités environnementales. La dimension environnementale est alors détournée par les acteurs privés afin de justifier des politiques publiques en leur faveur.
Pour répondre à la montée en puissance des enjeux environnementaux, le monde agricole met en œuvre des dispositifs agri-environnementaux (AE) à destination des agriculteurs afin d’en orienter les pratiques.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Le projet agro-écologique porte une ambition claire : dépasser les oppositions autour de la question du modèle de croissance de notre agriculture et inscrire l’évolution de notre agriculture et des filières agricoles et agroalimentaires dans un cadre tourné vers l’avenir et adapté aux nombreux défis que nous devons relever. Cette approche est d’autant plus nécessaire qu’il n’existe plus, de fait, de modèle unique d’exploitations ; celles-ci sont très diversifiées et de moins en moins semblables les unes aux autres. L’agro-écologie est un véritable projet pour l’agriculture.