Providing food and other products to a growing human population while safeguarding natural ecosystems and the provision of their services is a significant scientific, social and political challenge. With food demand likely to double over the next four decades, anthropization is already driving climate change and is the principal force behind species extinction, among other environmental impacts. The sustainable intensification of production on current agricultural lands has been suggested as a key solution to the competition for land between agriculture and natural ecosystems.
Traditional shifting cultivation in the Amazon region has caused negative environmental and social effects due to the use of fire. This type of agriculture has been criticized because it results in emission of large amounts of carbon into the atmosphere and a loss of soil productive potential.
Findings from a survey on sources of income and land allocation outcomes of 578 households from 26 communities with diverse ethnic composition at distinct environmental settings in Ucayali (Peruvian Amazon) are used to contrast livelihood strategies featuring high forest and high agriculture dependency, examining whether agricultural intensification can be linked to lower deforestation. A typology of households based on their land use allocation profile was used to assess current and cumulative cleared land.
Small-scale farmers in the Brazilian Amazon collectively hold tenure over more than 12 million ha of permanent forest reserves, as required by the Forest Code. The trade-off between forest conservation and other land uses entails opportunity costs for them and for the country, which have not been sufficiently studied. We assessed the potential income generated by multiple use forest management for farmers and compared it to the income potentially derived from six other agricultural land uses.
L’article défend l’idée selon laquelle la combinaison d’une diversité de modèles alimentaires au sein d’un système alimentaire concret peut favoriser la sécurisation alimentaire, et doit donc être reconnue et soutenue grâce à une gouvernance adaptée. L’impact de l’évolution du modèle agro-industriel dans les systèmes alimentaires est d’abord rappelé.
The purpose of this piece of work is to investigate, through a literature review, the role of intermediaries in agricultural and rural development. In the first place, a general view of the roles of intermediaries, (focusing on the two main types of intermediaries, i.e. facilitators and brokers), as depicted in literature, is provided. Following, the emergence of facilitators and brokers in agricultural literature is explored based on the turn from reductionist to systemic science as well as from the expert syndrome to participatory development.
L’agriculture familiale est l’une des formes d’organisation de l’agriculture à travers le monde. Elle se décline en fait en une multiplicité de types concrets repérables au niveau des exploitations agricoles .
Cet article aborde la mise en place d’un projet d’agroforesterie villageoise, pour la gestion intégrée des ressources naturelles, dans le hameau de Duale Mitterrand (52 ménages) situé sur le plateau des Batéké (République démocratique du Congo). Il repose sur un travail de terrain effectué entre février et mai 2012 dans le cadre du mémoire de fin d’études du master en sciences et gestion de l’environnement de l’Université Libre de Bruxelles (ULB).
Fin des années 1990 : le Brésil adopte une politique agricole duale fondée sur l’appui à l’agrobusiness et à l’agriculture familiale. Dans ce contexte, l’un des principaux enjeux porte sur la définition d’un modèle agricole destiné à améliorer le soutien à une agriculture familiale longtemps niée par les politiques agricoles successives. Cet article participe à cette réflexion, toujours d’actualité, en discutant les difficultés d’accompagnement de la « modernisation » de ce type d’agriculture.
La production bananière de Guadeloupe a entrepris une conversion à l’environnement dans le cadre de son plan « banane durable 2008-2013 ». À l’aide d’un cadre théorique en sociologie de l’action publique, les auteures montrent un transfert partiel de la responsabilité de prise en charge des préoccupations environnementales des acteurs publics vers les acteurs privés, conduisant à des formes de privatisation de la gestion des externalités environnementales. La dimension environnementale est alors détournée par les acteurs privés afin de justifier des politiques publiques en leur faveur.