L'innovation est souvent présentée comme l'un des principaux leviers pour promouvoir un développement plus durable et plus inclusif. Dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation, l'innovation est marquée par des spécificités liées à sa relation à la nature, mais aussi à la grande diversité d'acteurs concernés, depuis les agriculteurs jusqu'aux consommateurs, en passant par les services de recherche et de développement.
C’est en 1954 que les paysans de la Commune rurale de l’Imanan, située dans l’Ouest du Niger, ont commencé la culture de pomme de terre. Partie d’une simple culture d’appoint associée à d’autres spéculations, la production de pomme de terre fait maintenant partie intégrante des systèmes de productions locaux. C’est la principale stratégie adaptative des paysans pour faire face aux crises alimentaires.
Une évaluation approfondie du système de vulgarisation agricole tunisien montre que des paquets technologiques améliorés destinés au système de production agricole mixte élevage-orge en Tunisie semi-aride permettent d’économiser jusqu’à 40 % des coûts d’alimentation du bétail, mais ne sont pas largement adoptés. Les faibles taux d’adoption sont typiques pour de nombreuses technologies approuvées dans les pays en voie de développement.
La filière porcine aux Antilles doit faire face à plusieurs défis dont celu i de l’augmentation de sa contribution à la consommation locale de viande. La production de porcs dans nos régions est soumise à des contraintes spécifiques locales (insularité et éloignement de l’U nion Européenne) et des contraintes communes aux autres régions tropicales (f acteurs climatiques, disponibilité des ressources alimentaires, etc..).
Le projet PPILOW vise à coconstruire, grâce à une approche multiacteurs, des innovations améliorant le bien-être des volailles et porcs élevés en systèmes biologiques et de plein air à bas-intrants. Le projet crée avec les utilisateurs finaux des outils d'auto-évaluation du bien-être, des stratégies innovantes d'élevage améliorant la santé et la robustesse des animaux, favorisant les comportements positifs, évitant la castration des porcelets et l’élimination des poussins mâles de souche ponte.
L'adoption des nouvelles technologies dans le secteur agricole marocain est devenue aujourd’hui une impérative nécessité. D’une part, pour suivre la tendance mondiale en matière d’innovation et rester compétitif, et d’autre part pour répondre à des enjeux purement agronomiques, économiques et environnementaux. L’objectif central de cet article est de s’interroger si le secteur agricole marocain dispose d’un environnement favorable pour l’introduction des innovations technologiques.
La recherche et le développement dans le secteur agricole et agroalimentaire sont de plus en plus interpellés dans leurs capacités à répondre à la demande sociale et à contribuer au développement durable ou à la lutte contre la pauvreté.
L’article analyse, à l’aide de la méthode ImpresS conçue par le Cirad, un processus d’innovation impulsé par les utilisatrices d’un équipement de transformation : le décortiqueur et blanchisseur de fonio (Digitaria exilis Stapf) en Afrique de l’Ouest. L’identification du système d’acteurs et le récit chronologique du processus d’innovation ont été mobilisés pour caractériser les mécanismes et les conditions qui expliquent la réussite de cette innovation.
L’accroissement de la productivité et de la durabilité de l’agriculture dépend dans une large mesure de la participation des jeunes au secteur, en mettant à profit leur énergie et leurs innovations. Cette publication, conduite par le projet ARDYIS (Agriculture, Développement Rural et Jeunesse dans la Société de l’Information) du CTA, en collaboration avec Ashoka, démontre la façon dont cela peut être atteint. Celle-ci présente 20 initiatives entrepreneuriales dans le domaine des TIC créées par de jeunes innovateurs d’Afrique et des Caraïbes.
La FAO, IBM et Microsoft cherchent des moyens concrets et durables d’utiliser l’intelligence artificielle dans le respect des principes d’éthique approuvés par le pape François 24 septembre 2020, Rome - Lors d'une manifestation organisée aujourd'hui à l'Académie pontificale pour la vie, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), IBM et Microsoft ont réitéré leur engagement en faveur de la mise au point de formes d'intelligence artificielle (IA) qui soient inclusives et promeuvent des moyens durables de concrétiser la sécurité alimentaire et nutritionnelle.