Six ans après l’adoption du Programme 2030, il est urgent de comprendre l’état d’avancement des ODD dans le monde vers l’élimination de la faim et de l'insécurité alimentaire, ainsi que pour la garantie d'une agriculture durable.
La faim dans le monde s'est considérablement aggravée en 2020, ont déclaré aujourd'hui les Nations Unies – une aggravation qui est probablement liée en grande partie aux répercussions de la pandémie de COVID-19. On ne dispose pas encore d'une image complète de l'impact de la pandémie*, mais d'après un rapport établi conjointement par plusieurs organismes des Nations Unies, un dixième environ de la population mondiale – ce qui pourrait représenter jusqu'à 811 millions de personnes – était en situation de sous-alimentation en 2020.
Version abrégée de la publication phare de la FAO, L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2021, cette brochure contient les principaux messages et le contenu de la publication et est destiné aux médias, aux responsables politiques et au grand public
Pour répondre aux énormes besoins du Tanganyika, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) mettent en œuvre un programme intégré visant à renforcer la résilience des communautés et à consolider les chaînes de valeur agricoles. Ceci est fait en collaboration avec le gouvernement de la RDC (au niveau national et provincial) et les partenaires coopérants, y compris les organisations humanitaires nationales et internationales.
Dans le cadre du Projet de développement agropastoral et des filières associées dans le Gouvernorat de Médenine (PRODEFIL) en Tunisie, par exemple, plus de 140 kilomètres de route ont été construits. Il aurait fallu deux jours sur place pour passer en revue ces routes sur toute leur longueur. Google Earth a permis de le faire en quelques heures seulement. D’autres installations ayant fait l’objet d’investissements dans le cadre du projet, tels que des barrages et des serres, sont également visibles par satellite.
Ce document présente la Contribution du Service d’Appui aux Initiatives Locales de Développement (SAILD-ONG) à la sécurité alimentaire et à la diversification nutritionnelle des familles ciblées dans 21 villages des régions de l’Extrême-Nord et de l’Est du Cameroun.
La crise économique et sanitaire due à la Covid-19 interpelle les trajectoires de reconfiguration des systèmes alimentaires en République du Congo. Elle questionne la capacité des mesures de régulation prises par les pouvoirs publics et des stratégies d’adaptation des acteurs à induire des inflexions dans la gouvernance structurelle du système alimentaire du pays. L’article analyse les stratégies d’adaptation à la crise en mobilisant des données secondaires et des expériences d’accompagnement de politiques publiques agricoles et alimentaires conduites par les auteurs.
Le secteur agricole constitue une activité importante au Maroc, représentant 14 % du produit national brut et employant 40 % de la population active. Avec l’émergence de la pandémie de la Covid-19, il a été ébranlé par des incertitudes économiques et par la distanciation physique qui a accentué les contraintes du travail. Toutefois, l’agriculture s’est imposée comme une activité cruciale, puisqu’elle a continué à assurer l’approvisionnement alimentaire à des prix abordables.
Cet article présente une évaluation théorique de la performance urbaine des modèles alimentaires alternatifs dans la prise en charge des objectifs de développement durable (ODD) en vue d’améliorer la sécurité alimentaire urbaine. Elle concerne les modèles des systèmes alimentaires les plus relatés dans la littérature, à savoir le système alimentaire territorialisé (SAT), le City-Region Food System (CRFS) et le système alimentaire urbain intelligent (SAUI) en émergence.
L'Afrique n'est pas sur la bonne voie pour atteindre les cibles de l'objectif de développement durable (ODD) 2 visant à éliminer la faim et à assurer l'accès de tous à une alimentation saine, nutritive et suffisante tout au long de l'année, et à mettre fin à toutes les formes de malnutrition. Les estimations les plus récentes montrent que 281,6 millions de personnes sur le continent, soit plus d'un cinquième de la population, ont été confrontées à la faim en 2020, soit 46,3 millions de plus qu'en 2019.