Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
À Madagascar, au-delà de l'abandon fortement médiatisé du gigantesque projet agricole de l'entreprise Daewoo, les appropriations foncières à grande échelle se poursuivent. Mais, à la différence d'autres pays du Sud, une réforme foncière est en cours, fondée à la fois sur la remise en cause de la propriété de l'État sur une large part du territoire et la reconnaissance légale des droits fonciers locaux. Basé sur la théorie de l'accès, cet article analyse les modes d'accès à la terre des investisseurs et leurs régulations.
Le delta intérieur du Niger est une des régions de l’Afrique de l’Ouest les plus touchées par les attributions foncières à grande échelle : entre 400 000 et 770 000 hectares auraient ainsi été alloués sous la forme de concessions pouvant, dans certains cas, atteindre 100 000 hectares. Cet accaparement des terres a progressé à une vitesse record et renvoie à quantité de projets, disparates par le type des investisseurs impliqués et par les objectifs poursuivis.
Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
Les populations rurales sédentaires de la commune de Hombori (Mali) pratiquent presque toutes la culture de mil associée au petit élevage non transhumant. Au-delà des contraintes environnementales d’une région semi-aride, le maintien de l’agro-élevage repose sur une double maitrise, des territoires et des ressources, l’une et l’autre ne pouvant se confondre.
La innovación inclusiva es un proceso que involucra la coordinación de diversos actores en contextos específicos, en el cual las instituciones juegan un papel central en los procesos de aprendizaje e innovación colaborativa de la población de escasos recursos. Las preguntas centrales que se tratan de responder son ¿cómo construir procesos de innovación inclusiva? y ¿cómo influyen las instituciones en esos procesos?
En este artículo se hace una reflexión sobre los problemas que enfrenta la planificación del desarrollo local y sobre las críticas hacia la localización espacial de las actividades socioeconómicas, lo cual es extensivo al estudio de los sistemas agroalimentarios localizados (SIAL). Más adelante, se centra la discusión en la aportación latinoamericana al enfoque SIAL, con base en una perspectiva ética que aborda la visión humanista sobre la seguridad alimentaria desde el contexto de la relación global-local.
La presente publicación sistematiza el conocimiento acumulado de Soluciones
Prácticas sobre el tema de la formación de campesinos y los servicios de extensión rural, a fin
de contribuir al diseño de políticas públicas más inclusivas, que permitan atender las demandas
de asistencia técnica del sector campesino altoandino, acercando la educación comunitaria (no
formal, impartida desde las organizaciones de la sociedad civil) al reconocimiento del sector educativo
competente.
Promover, apoyar y colaborar con el pequeño productor para incentivar su acceso a los mercados. Con este objetivo, dieciséis participantes de las diferentes áreas involucradas en la cadena productiva agropecuaria de la región de América Central y México compartieron sus experiencias e identificaron acciones y actores clave en el Seminario-Taller. A lo largo de tres días se conocieron diversas iniciativas que permitieron formular nuevos retos y conclusiones en torno a la cadena productiva.
Resulta indispensable discutir los contenidos y las metodologías utilizadas para formar extensionistas, muchas veces focalizadas exclusivamente en conocimientos técnicos e implementadas según una lógica transferencista. Así, en este trabajo, a través de la realización de entrevistas, se analizan las necesidades formativas de los extensionistas rurales paraguayos indagando su función, los problemas a los que se enfrentan en su práctica y sus propios intereses formativos.