Cette étude vise à analyser les effets de la COVID-19 sur la chaîne de valeur du lait et des produits laitiers, ainsi que les stratégies développées par les acteurs socio- professionnels et privés pour contribuer à la relance par l’Etat de la chaîne de valeur. Elle s’est déroulée de fin mai à août 2020 et a porté sur 19 producteurs et 11 transformateurs laitiers. Elle montre que la hausse des importations de lait et de produits laitiers notée dès janvier 2020 s’est maintenue pendant la pandémie. La productivité déjà assez faible dans les exploitations laitières étudiées a été négativement impactée par la COVID 19 avec une baisse de la production de lait de 33%. L’impact de la COVID 19 est encore plus marqué dans le segment de la transformation dont les volumes ont baissé de près de 50%. En plus des restrictions liées à l’état d’urgence mis en place le 23 mars 2020 par les pouvoirs publics pour limiter la propagation de la maladie, la perception des consommateurs sénégalais qui ont vu dans le lait un vecteur possible du virus sont la cause de ces méventes qui sont survenues autour du Ramadan qui est pourtant une période connue pour une forte demande en lait et produits laitiers. Au niveau des deux segments de la production et de la transformation, des pertes d’emploi (près de la moitié dans le segment de la transformation) sous forme d’abandon de postes ou de licenciement ont été observées. Les pertes de recettes ont été observées au niveau des deux segments mais elles sont plus marquées au niveau de la transformation. Ni dans la conduite de cette étude ni dans la riposte aux impacts de la pandémie, il n’a été noté une forte implication des organisations paysannes en place. Les quelques actions mises en œuvre par les acteurs de la chaine de valeur du lait et de produits laitiers qui ont surtout cherché à limiter la contamination du personnel et du lait et les pouvoirs publics n’ont pas permis d’enrayer l’impact de la pandémie. Un redimensionnement des exploitations laitières vers plus d’autonomie en fourrage et une intégration accrue au niveau de la chaine de valeur devraient lui permettre d’être plus résiliente face à des chocs futurs de type COVID 19.
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