Nous étudions le processus de transfert politique selon lequel les idées et valeurs du développement durable, mûries et véhiculées au niveau international, donnent lieu au niveau national à une recomposition des modes publics d’intervention en milieu rural. Au Mali et à Madagascar, les politiques de développement durable recouvrent des expressions différentes. Nous interprétons ces différences par une analyse comparative des stratégies des acteurs intervenant dans le jeu politique. Nous montrons que ces stratégies renvoient à des processus historiques.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
À Madagascar, au-delà de l'abandon fortement médiatisé du gigantesque projet agricole de l'entreprise Daewoo, les appropriations foncières à grande échelle se poursuivent. Mais, à la différence d'autres pays du Sud, une réforme foncière est en cours, fondée à la fois sur la remise en cause de la propriété de l'État sur une large part du territoire et la reconnaissance légale des droits fonciers locaux. Basé sur la théorie de l'accès, cet article analyse les modes d'accès à la terre des investisseurs et leurs régulations.
L’agriculture de conservation (AC) obéit à trois principes : travail du sol minimal, couverture du sol permanente et multiculture. Partant de ses avantages avérés pour l’écologie du sol, la séquestration de carbone et son adoption massive dans quelques régions du monde, elle est présentée par ses promoteurs comme un système durable convenant à tous contextes. Dès lors elle a été mondialement diffusée au nom du développement durable.
Cette publication offre de nombreux exemples concrets détaillant différentes manières de réengager les jeunes dans le secteur agricole. Elle montre à quel point des programmes éducationnels sur mesure peuvent offrir aux jeunes les compétences et la perspicacité nécessaires pour se lancer en agriculture et adopter des méthodes de production respectueuses de l’environnement. Beaucoup des approches ou des initiatives décrites dans cette publication sont issues des jeunes eux-mêmes.
La conférence sur « Agriculture écologique : atténuer le changement climatique, assurer la sécurité alimentaire et l’autonomie pour les sources de revenus ruraux en Afrique » s’est tenue à Addis – Abéba (Ethiopie) du 26 au 28 novembre 2008.
The project’s overall objective is to improve the rural population’s resilience to food insecurity by increasing their income through Castor oil plant, Honey, Beans and Goat value chains. GIZ is contributing to the Androy, Anosy and Atsimo- Antsinanana regions’ economic development and aims to integrate mainly vulnerable households in these chains, especially households run by a woman. GIZ has selected high potential sectors and wants to make sure that they can adapt to climate change.
L’objectif général du projet est d’améliorer la résilience de la population rurale face à l’insécurité alimentaire en augmentant leur revenu à travers la promotion des chaînes de valeur. La GIZ contribue au développement économique dans les régions Androy, Anosy et Atsimo Atsinanana et vise surtout à intégrer des ménages vulnérables dans ces chaînes, notamment les ménages dirigés par les femmes. La GIZ sélectionne des filières à haut potentiel et souhaite les adapter aux changements climatiques.
Agricultural innovation in low-income tropical countries contributes to a more effective and sustainable use of natural resources and reduces hunger and poverty through economic development in rural areas. Yet, despite numerous recent public and private initiatives to develop capacities for agricultural innovation, such initiatives are often not well aligned with national efforts to revive existing Agricultural Innovation Systems (AIS).
Indicator-based tools are widely used for the assessment of farm sustainability, but analysts still face methodological and conceptual issues, including data availability, the complexity of the concept of sustainability and the heterogeneity of agricultural systems. This study contributes to this debate through the illustration of a procedure for farm sustainability assessment focussed on the case study of the South Milan Agricultural Park, Italy. The application is based on a set of environmental, social and economic indicators retrieved from the literature review.