La co-conception de systèmes agricoles innovants est une piste prometteuse pour répondre au défi de l’innovation, notamment pour les exploitations agricoles familiales africaines confrontées à de multiples changements. Mais il faut penser à la place et aux rôles tenus par de multiples acteurs (agriculteurs, conseillers, chercheurs) pour produire les changements souhaités par toutes les parties, et donc réfléchir à la question du partenariat dans le processus.
Les politiques publiques en faveur du développement rural se matérialisent au travers d’instruments incitatifs, de règlements particuliers, ou encore par l’accompagnement des initiatives particulières. Ceux-ci répondent en général à la mise en place d’une stratégie nationale d’appui à une filière agricole. Dans le cas du quinoa cultivé au Chili, chaque région de production observe un développement propre.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.
L’agronomie s’interroge sur la façon de co-développer de nouvelles propositions techniques et organisationnelles pour améliorer la production et le niveau de vie des populations. La Recherche-Action en Partenariat (RAP) est une démarche de recherche qui associe les acteurs locaux à la construction d’innovations. Le caractère imprévisible des stratégies des acteurs et la nécessité d’atteindre les objectifs de la RAP incitent les chercheurs à mettre en place des dispositifs adaptés à la situation locale.
En étudiant les apprentissages produits par la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) puis des contrats d’agriculture durable (CAD) à l’île de la Réunion, nous montrons de quelle manière ces outils ont impulsé les prémices d’une agriculture durable dont nous pensons que les apprentissages sont une composante essentielle. Notre travail s’appuie sur des entretiens avec les acteurs du développement rural, techniciens des organisations de développement notamment.
The Raya valley in Tigray, where Alamata Woreda is located, has suitable climate and rich water resources, among others, to grow various tropical fruits. Development of fruits only started a few years ago (1996) with the Raya Valley Development Project and the OoARD (Office of Agriculture and Rural Development), mostly focusing on papaya. A participatory rural appraisal (PRA) study conducted by the Woreda stakeholders identified tropical fruits as a potential marketable commodity in 2005.
Bure district has a diverse ago-ecology, different soil types, a relatively long rainy season and a number of rivers and streams for irrigation. Therefore, it has suitable tract of land to grow temperate, subtropical and tropical fruit crops. In 2007, fruits were identified as a potential marketable commodity by the stakeholders participating in the IPMS project. They diagnosed that farmers had limited orchard management knowledge and skill and were growing locally available less productive and low quality fruit varieties.
Ethiopia has a diverse agro-ecology and sufficient surface and ground water resources, suitable for growing various temperate and tropical fruits. Although various tropical and temperate fruits are grown in the lowland/midland and highland agro-ecologies, the area coverage is very limited. For example, banana export increased from less than 5,000 tons in 1961 to 60,000 tons in 1972, but in 2003 declined to about 1,300 tons worth less than USD 350,000.
With irrigated vegetables development, interventions on the uses of improved inputs such as water lifting devices; varieties; on-farm water, nutrient and pest management, and access to credit and market information were introduced in Atsbi-Womberta district, Ethiopia. Besides, skill and uptake capacity of vegetable growers, extension service providers and vegetable traders were improved accordingly.
This paper shared lessons learnt from the project of Improving Productivity and Market Success in forage development approaches, scaling up strategies, opportunities and challenges in the process of farmer innovations and innovative interventions in the value-chain of market oriented livestock development in relation to sustainable use of natural resources in two districts in Ethiopia.