La co-conception de systèmes agricoles innovants est une piste prometteuse pour répondre au défi de l’innovation, notamment pour les exploitations agricoles familiales africaines confrontées à de multiples changements. Mais il faut penser à la place et aux rôles tenus par de multiples acteurs (agriculteurs, conseillers, chercheurs) pour produire les changements souhaités par toutes les parties, et donc réfléchir à la question du partenariat dans le processus.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.
Les politiques publiques en faveur du développement rural se matérialisent au travers d’instruments incitatifs, de règlements particuliers, ou encore par l’accompagnement des initiatives particulières. Ceux-ci répondent en général à la mise en place d’une stratégie nationale d’appui à une filière agricole. Dans le cas du quinoa cultivé au Chili, chaque région de production observe un développement propre.
L’agronomie s’interroge sur la façon de co-développer de nouvelles propositions techniques et organisationnelles pour améliorer la production et le niveau de vie des populations. La Recherche-Action en Partenariat (RAP) est une démarche de recherche qui associe les acteurs locaux à la construction d’innovations. Le caractère imprévisible des stratégies des acteurs et la nécessité d’atteindre les objectifs de la RAP incitent les chercheurs à mettre en place des dispositifs adaptés à la situation locale.
En étudiant les apprentissages produits par la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) puis des contrats d’agriculture durable (CAD) à l’île de la Réunion, nous montrons de quelle manière ces outils ont impulsé les prémices d’une agriculture durable dont nous pensons que les apprentissages sont une composante essentielle. Notre travail s’appuie sur des entretiens avec les acteurs du développement rural, techniciens des organisations de développement notamment.
"CDAIS is interesting for us because it is improving how we operate”, explains Francisco Venda, president of the Sementes do Planalto seed cooperative based in Bailundo. “We work with many partners, and the new skills have proved invaluable.” Since 2016, CDAIS has been working with this group, helping them to identify and agree their priority needs, and take steps to overcoming them. But much is yet to be done, though the high levels of energy and enthusiasm will ensure that progress will continue long after the project has ended.
Chickpea is an important crop in Ethiopia, but yields and grain quality remain poor. To help unlock the full potential, CDAIS has supported the value chain around the northern city of Gondar since 2016, in partnership with the N2Africa project. As a result of new platforms, experience sharing and developing a combination of new organisational skills and behavioural change, research and extension support services stopped telling and started listening, and joined forces in innovating together with farmers.
To ensure food security, farmers must have access to quality seed, in adequate quantities. The government of Ethiopia acknowledges this, and has responded by investing in improving the seed sector. However, as this example shows, not all challenges can be overcome by technical training and new technologies alone. A large seed cooperative union was faced with a problem that seriously affected their very existence. And the solution was not technical.