This paper captures lessons from recent experiences on using ‘theories of change’ amongst organisations involved in the research–policy interface. The literature in this area highlights much of the complexity inherent in the policymaking process, as well as the challenges around finding meaningful ways to measure research uptake. As a tool, ‘theories of change’ offers much, but the paper argues that the very complexity and dynamism of the research-to-policy process means that any theory of change will be inadequate in this context.
Ce manuel illustre une méthode pour l’évaluation des projets de développement agricole, tout en expliquant:
- Ce qu’il faut mesurer;
- Comment mesurer l’impact des projets: quelles méthodes sont employées;
- L’évaluation systémique d’impact;
- L’évaluation systémique d’impact à l’épreuve des faits.
The main purpose of this paper is to take stock of some of the most significant results emanating from The International Development Research Centre (IDRC)‐supported programmes, in recent years in the area of organizational capacity development, and feeding into the consultation process for the formulation of IDRC`s next Corporate Strategy Program Framework (CSPF) for the 2010‐2015 period.
Many capacity development (CD) programs and processes aim at long‐term sustainable change, which depends on seeing many smaller changes in at times almost invisible fields (rules, incentives, behaviours, power, coordination etc.). Yet, most evaluation processes of CD tend to focus on short‐term outputs focused on clearly visible changes.
In this article is presented an emergent capacity development approach that the authors have developed through participatory action research in Peru and Ecuador, which they call ‘systemic theories of change’ (STOC), for organisational capacity development. They argue that capacity development should be understood as systemic learning. The STOC approach promotes reflection about how we as individuals, organisations, and broader social groups and societal configurations, understand how change occurs.
The process of knowledge brokering in the agricultural sector, where it is generally called agricultural extension, has been studied since the 1950s. While agricultural extension initially employed research push models, it gradually moved towards research pull and collaborative research models. The current agricultural innovation systems perspective goes beyond seeing research as the main input to change and innovation, and recognises that innovation emerges from the complex interactions among multiple actors and is about fostering combined technical, social and institutional change.
L’agronomie s’interroge sur la façon de co-développer de nouvelles propositions techniques et organisationnelles pour améliorer la production et le niveau de vie des populations. La Recherche-Action en Partenariat (RAP) est une démarche de recherche qui associe les acteurs locaux à la construction d’innovations. Le caractère imprévisible des stratégies des acteurs et la nécessité d’atteindre les objectifs de la RAP incitent les chercheurs à mettre en place des dispositifs adaptés à la situation locale.
Au cours des vingt dernières années, l’évolution des politiques économiques au Nord comme au Sud a été marquée par la mise en place de processus de libéralisation. Selon les contextes institutionnels, la libéralisation peut prendre des formes très contrastées. Au Costa Rica, suite à l’adhésion du pays à l’OMC, la libéralisation de la filière haricot a été très marquée, du fait d’une protection tarifaire basse, alors que celle de la filière lait n’a pas été effective, du fait d’une protection tarifaire élevée, notamment.
Nous étudions le processus de transfert politique selon lequel les idées et valeurs du développement durable, mûries et véhiculées au niveau international, donnent lieu au niveau national à une recomposition des modes publics d’intervention en milieu rural. Au Mali et à Madagascar, les politiques de développement durable recouvrent des expressions différentes. Nous interprétons ces différences par une analyse comparative des stratégies des acteurs intervenant dans le jeu politique. Nous montrons que ces stratégies renvoient à des processus historiques.
Les exigences du marché s’accentuent progressivement avec la mise en place de systèmes de normes et de certification destinés à garantir la santé du consommateur, le droit des travailleurs, et limiter les impacts négatifs sur l’environnement. La production d’ananas dans le nord du Costa Rica est plus particulièrement concernée par la loi américaine sur le bioterrorisme et les normes EUREPGAP issues du secteur privé européen.