Au cours des vingt dernières années, l’évolution des politiques économiques au Nord comme au Sud a été marquée par la mise en place de processus de libéralisation. Selon les contextes institutionnels, la libéralisation peut prendre des formes très contrastées. Au Costa Rica, suite à l’adhésion du pays à l’OMC, la libéralisation de la filière haricot a été très marquée, du fait d’une protection tarifaire basse, alors que celle de la filière lait n’a pas été effective, du fait d’une protection tarifaire élevée, notamment.
Nous étudions le processus de transfert politique selon lequel les idées et valeurs du développement durable, mûries et véhiculées au niveau international, donnent lieu au niveau national à une recomposition des modes publics d’intervention en milieu rural. Au Mali et à Madagascar, les politiques de développement durable recouvrent des expressions différentes. Nous interprétons ces différences par une analyse comparative des stratégies des acteurs intervenant dans le jeu politique. Nous montrons que ces stratégies renvoient à des processus historiques.
L’intégration de la conservation de la biodiversité à un développement durable est ici analysée pour la gestion de la zone tampon de la Réserve de biosphère du Parc du W. Trois gestions intentionnelles sont avancées pour anticiper une transition agraire et paysagère. Chacune d’elles s’appuie sur des capacités qui leur sont propres. Une gestion intégrée de type agro forestière est recommandée.
La production bananière de Guadeloupe a entrepris une conversion à l’environnement dans le cadre de son plan « banane durable 2008-2013 ». À l’aide d’un cadre théorique en sociologie de l’action publique, les auteures montrent un transfert partiel de la responsabilité de prise en charge des préoccupations environnementales des acteurs publics vers les acteurs privés, conduisant à des formes de privatisation de la gestion des externalités environnementales. La dimension environnementale est alors détournée par les acteurs privés afin de justifier des politiques publiques en leur faveur.
This report assesses trends in investments, human resource capacity, and research outputs in agricultural R&D -excluding the private (for-profit) sector- in LAC. It is an update of Stads and Beintema (2009), covering a more complete set of countries and focusing primarily on developments during 2006-2012/2013.
Traditional approaches to innovation systems policymaking and governance often focus exclusively on the central provision of services, regulations, fiscal measures, and subsidies.
This brief on the session of "Partnerships for livelihood impacts" which was held during the the GCARD Second Global Conference on Agricultural Research for Development (Punta Del Este, Uruguay, 29 October – 1 November 2012), discusses the Empowering Smallholder Farmers in the Markets (ESFIM) programme. ESFIM sought to generate demand-driven research supportive of the policy priorities and activities undertaken by farmers’ organizations that strengthens the advocacy capacities of national farmers’ organisations.
This brief was prepared for the "Session Partnerships for Livelihood Impacts" of the second Global Conference on Agricultural Research for Development (GCARD2), that took place from 29 October to 1 November 2012 in Punta del Este, Uruguay. According to this document, new organizational arrangements which place the user of research central in the definition of research priorities and in uptake processes are required.
The problem being addressed during this session of the Second Global Conference on Agricultural Research for Development (GCARD2), which was held in Punta del Este, Uruguay, in 2012, is how we can bring together the needed diversity – of stakeholders and approaches – and understand better a number of multidimensional and complex questions such as: How can we inform stakeholders on alternative future scenarios and debate the desirability, consequences, winners and losers of diverse scenarios? How to better combine quantitative analyses with qualitative arguments?
This document is about a session of the Second Global Conference on Agricultural Research for Development (GCARD2), which was held in Punta del Este, Uruguay, in 2012. The session focused on how to strengthen institutional capacities as well as multi-disciplinary and multi-organizational networking, including through improved policies, management practices, structures and incentives, so that institutions become more adaptive and responsive, as well as more effective in linking farmers, research, education, extension and development actors.