Le semis direct est un système de production fondé sur le non-travail du sol. Il intègre une série de pratiques agricoles qui permettent de protéger les sols cultivés de l’érosion, de réduire les consommations de carburants, voire d’augmenter les rendements. Le large succès du semis direct au Brésil, contribue à la compétitivité et à la forte croissance de ses productions tout en préservant les sols. Le système complet du semis direct sous couvert est fondé sur trois principes : le non-labour, la couverture permanente du sol et des rotations culturales.
The failure of the linear and non-participatory Agricultural Research and Development approaches to increase food security among smallholder farmers in sub-Saharan Africa has prompted researchers to introduce an Integrated Agricultural Research for Development (IAR4D) concept. The IAR4D concept uses Innovation Platforms (IPs) to embed agricultural research and development organizations in a network to undertake multidisciplinary and participatory research.
This paper examines how the different institutional innovations arising from various permutations of linkages and interactions of ARD organizations (national, international advanced agricultural research centres and universities) influenced the different outcomes in addressing identified ARD problems.
In sub-Saharan Africa, there is increasing interest for the adaptation and use of the innovation systems approach to advance learning and development in the Agricultural Research and Development (ARD) sector. This crave is constrained by unavailability of a proven blue print that describe the paradigm shift from the linear approach and how such could function under different socio-economic, cultural and political climate.
L’alimentation en eau et la protection des milieux aquatiques sont confrontées aux pollutions diffuses d’origine agricole dans le nord-ouest de la France. Les politiques de gestion des ressources en eau s’appuient à présent sur la participation des agriculteurs afin de concevoir des solutions adaptées aux territoires. En effet, si la réglementation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour atteindre une qualité satisfaisante sur de nombreux bassins versants fortement pollués par les nitrates, le phosphore ou les produits phytosanitaires.
L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.
The present study was commissioned to carry out an update of the “Integrated Agricultural Research for Development (IAR4D)” with a view to evaluating the quantitative and qualitative impact of the several outcomes on stakeholders in the The sub-Saharan Africa Challenge Program (SSA CP). The present study is also to validate the hypotheses that the IAR4D (i) works (ii) delivers more benefits than the conventional R&D method and (iii) can be scaled out and up beyond the current area of operation.
L’ouest du Rio Grande do Sul est dominé par la culture du soja, du riz et par l’élevage bovin. Dans la partie sableuse, le milieu est affecté par des phénomènes d’érosion produisant des modelés éoliens spectaculaires (arenização) rappelant dans l’imaginaire ceux des déserts. La production agricole est importante ce qui engendre des prélèvements d’eau pour l’irrigation du riz, mais aussi l’utilisation de pesticides pour l’ensemble des cultures. La gestion durable des ressources en eau et en sol de cette région nécessite la mise en place d’action de conservation.
Au Brésil, la diffusion du modèle de gestion intégrée des ressources en eau varie fortement selon l’environnement socio-territorial. Le Sud présente un dynamisme certain s’appuyant sur des initiatives locales. Les acteurs locaux sont organisés en comité de bassin et développent des actions pour améliorer la gestion des ressources. Dans le Nordeste, la marche vers ces nouveaux modes de gestion paraît difficile tant les inerties sociales et culturelles freinent un partage réel du pouvoir, des ressources et des coûts.