This paper examines how the different institutional innovations arising from various permutations of linkages and interactions of ARD organizations (national, international advanced agricultural research centres and universities) influenced the different outcomes in addressing identified ARD problems.
This paper draws lessons from selected country experiences of adaptation and innovation in pursuit of food security goals.
In this paper the authors provide climate smart agriculture (CSA) planners and implementers at all levels with a generic framework for evaluating and prioritising potential interventions. This entails an iterative process of mapping out recommendation domains, assessing adoption potential and estimating impacts. Through examples, related to livestock production in sub-Saharan Africa, they demonstrate each of the steps and how they are interlinked. The framework is applicable in many different forms, scales and settings.
There is an ongoing debate on what constitutes sustainable intensification of agriculture (SIA). In this paper, we propose that a paradigm for sustainable intensification can be defined and translated into an operational framework for agricultural development. We argue that this paradigm must now be defined—at all scales—in the context of rapidly rising global environmental changes in the Anthropocene, while focusing on eradicating poverty and hunger and contributing to human wellbeing.
C’est en 1954 que les paysans de la Commune rurale de l’Imanan, située dans l’Ouest du Niger, ont commencé la culture de pomme de terre. Partie d’une simple culture d’appoint associée à d’autres spéculations, la production de pomme de terre fait maintenant partie intégrante des systèmes de productions locaux. C’est la principale stratégie adaptative des paysans pour faire face aux crises alimentaires.
il est possible et nécessaire aujourd’hui d’opérer un bilan du développement durable (DD) en s’appuyant sur les formes concrètes qu’il a prises depuis plus de vingt ans. Malgré les discussions, interrogations ou critiques que le terme a suscitées, il est sans conteste, depuis la conférence de Rio en 1992, l’horizon normatif des projets, programmes et politiques d’aide publique au développement qui opèrent concrètement sur les territoires, et il accompagne maintenant les stratégies d’entreprise.
Les conséquences sur les territoires des changements climatiques d’origine anthropique sont variables dans leurs expressions comme dans leurs effets, et les territoires sont inégaux face à ces variations climatiques en termes d’exposition aux effets (fonction de facteurs physiques, sociaux, économiques, culturels, politiques, etc.) comme en termes de capacité de réponse (capacité d’appréhension, d’anticipation, de réparation, etc.).
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Au sud-est de la commune de Djougou, les eaux de surface à usage pastoral se raréfient depuis les années 1990. Pour en comprendre l’ampleur et les raisons, nous avons développé un outil permettant une analyse socio-spatiale et socio-environnementale, à l’échelle du finage de deux villages, des dynamiques des ressources, de leurs usages et des stratégies d’accès développées par les populations : un SIG « à dires d’acteurs » associant sur le même support une cartographie classique (réseau hydrographique, forêts, voies de communication, villages, etc.) et l’expertise des populations locales.
De nombreux agriculteurs africains pratiquent des formes d'agriculture potentiellement qualifiables de "?biologiques?". Pourtant, la capacité de l'agriculture biologique à répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire en Afrique est encore mal connue, car il existe peu de références expérimentales disponibles dans cette région. L'élicitation probabiliste est une méthode permettant de rendre compte de manière précise des connaissances d'experts sur une ou plusieurs quantités d'intérêt, et de décrire les niveaux d'incertitude associés.