C’est en 1954 que les paysans de la Commune rurale de l’Imanan, située dans l’Ouest du Niger, ont commencé la culture de pomme de terre. Partie d’une simple culture d’appoint associée à d’autres spéculations, la production de pomme de terre fait maintenant partie intégrante des systèmes de productions locaux. C’est la principale stratégie adaptative des paysans pour faire face aux crises alimentaires.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Au sud-est de la commune de Djougou, les eaux de surface à usage pastoral se raréfient depuis les années 1990. Pour en comprendre l’ampleur et les raisons, nous avons développé un outil permettant une analyse socio-spatiale et socio-environnementale, à l’échelle du finage de deux villages, des dynamiques des ressources, de leurs usages et des stratégies d’accès développées par les populations : un SIG « à dires d’acteurs » associant sur le même support une cartographie classique (réseau hydrographique, forêts, voies de communication, villages, etc.) et l’expertise des populations locales.
Se indagan las respuestas de comunidades campesinas indígenas a las variaciones climáticas locales a partir de un caso en Chilchota, Michoacán, México. Es importante conocer los procesos emergentes que afectan la capacidad de producir parte de sus alimentos, en tanto que pueden elevar más el contexto de vulnerabilidad de dichas comunidades. Se presentan siete tipos de adaptaciones de los campesinos, los factores que inciden en la capacidad adaptativa y las diferenciaciones socio-productivas de los agricultores.
Despite the numerous work conducted on integrated crop-livestock systems, very little is known about factors determining farmers’ trend to integrate. Our study aimed at a socioeconomic characterization of endogenous crop-livestock integration in Benin and identification of determinants of farmers’ decision to use these practices. Two hundred and forty farmers were surveyed in three agro- ecological regions randomly selected.
Rainfed agriculture with nearly 58% of the cultivated area is home to about 40% of human and 60% of livestock population in India and contributes 40% of the country's food production. Even after full realizing the full irrigation potential of the country, half of the cultivated area will continue to be under rainfed farming which highly dependent on monsoon rainfall. It is widely believed that increasing rainfall variability is likely to affect the livelihoods of millions of small and marginal farmers in the years to come.
Continually increasing food demand from a still–growing human population and the need for environmentally–friendly strategies for sustainable agricultural development require innovation and further enhancement of cropping systems’ factor productivity. The system of rice intensification (SRI) has been proposed as a suitable strategy to improve rice yields with reduced input requirements, most notably water and seed, while enhancing soil and water quality because agrochemical applications can be cut back.
Ce document d’orientation reprend les enseignements tirés d’un examen approfondi des publications relatives aux systèmes d’innovation des petits exploitants agricoles et d’une consultation d’experts sur le même thème, organisée pendant deux jours à Genève par le Bureau Quaker auprès des Nations Unies (QUNO) en mai 2015.