Note de synthèse du rapport réalisé par la commission Agriculture et alimentation (C2A) de Coordination SUD. Il met en lumière les enjeux d’une adaptation des agricultures familiales aux changements climatiques sous l’angle des politiques publiques à partir de l’étude de cas des politiques mises en place au Costa Rica, au Niger et au Vietnam.
La agricultura familiar de los países del Sur constituye uno de los sectores más directamente afectados y amenazados por los cambios climáticos. La cuestión de la adaptación, y en particular, la de la adaptación de la agricultura, ha ido ganando terreno en el transcurso de la última década en las agendas políticas nacionales e internacionales.
Impératif de développement et impératif de lutte contre le changement climatique sont plus que jamais liés. Le changement climatique accentue les inégalités en touchant de plein fouet les populations les plus pauvres. En accentuant la vulnérabilité de ces pays, il compromet chaque jour un peu plus leurs chances de se développer. C’est pourquoi, depuis 2007, Coordination SUD1 et le RAC-France ont décidé d’unir leurs forces pour peser davantage sur la position de la France dans le cadre des négociations internationales sur le climat.
Les populations africaines font partie des plus vulnérables face au changement climatique, du fait de leurs situations géographiques et économiques. Dans certaines régions du continent, où la variabilité climatique actuelle limite déjà la production agricole, le changement climatique pourrait l’inhiber complètement en l’absence de mesures pour adapter les systèmes agraires existants aux nouveaux contextes. Les paysans, qui représentent 70 à 80 % des agriculteurs en Afrique, seront très certainement les plus vulnérables face au changement climatique.
Le rapport est construit en trois parties : • la première partie traite de l’adaptation des agricultures familiales aux changements climatiques et des conditions de l’adaptation ; • la seconde partie aborde la place de l’adaptation des agricultures familiales dans les politiques publiques ; • la troisième partie propose un certain nombre de recommandations en vue d’une meilleure intégration de cette question dans les politiques publiques. Une présentation des trois études de cas-pays est par ailleurs proposée en annexe.
El informe está estructurado en tres partes:
• la primera parte trata de la adaptación de la agricultura familiar a los cambios climáticos y de las condiciones de la adaptación; • la segunda parte aborda el lugar que ocupa la adaptación de la agricultura familiar en las políticas públicas;
• la tercera parte propone algunas recomendaciones para una mejor integración de este tema en las políticas públicas.
Una presentación de los tres estudios de caso-países figura también en anexo.
This paper has been prepared under the guidelines provided by the TAP Secretariat at the FAO, as a contribution to the G20 initiative TAP, which includes near 40 partners and is facilitated by FAO. Its purpose is to provide a Regional synthesis report on capacity needs assessment for agricultural innovation, with capacity gaps identified and analyzed, including recommendations to strengthen agricultural innovation systems (AIS) and draft policy recommendations to address the capacity gaps.
In order to realize the potential of agricultural innovation in family farming, national priorities of sustainably increasing food production and productivity, and reducing hunger and poverty, require rural knowledge institutions to be stronger and communication processes to be improved. This brief synthesizes the focus of FAO’s research and extension branch on transforming agricultural innovation systems of member countries.
Nicaragua is the largest country in Central America, and agriculture is one of the engines of economic and social development. The agricultural sector contributes 16.1 percent of the Gross Domestic Product (GDP), 33 percent of formal employment and the food security of the population. There are 260 000 producers involved in agricultural production.
Nicaragua es el país más grande de América Central, y la agricultura es uno de los motores del desarrollo económico y social. El sector agrícola aporta el 16.1 por ciento del producto interno bruto (PIB), el 33 por ciento del empleo formal y la seguridad alimentaria de la población. Alrededor de la producción agropecuaria se integran 260 000 productores.