Les Nations unies ont désigné 2014 comme l’Année internationale de l’agriculture familiale. À l’échelle de la planète, la population agricole est estimée à 2,6 milliards de personnes, soit 40 % de la population totale. Avec 1,3 milliard d’actifs, l’agriculture demeure le premier secteur d’emploi au niveau mondial. Dans les pays en développement, là où 70% de la population reste liée aux activités agricoles, l’alimentation des familles dépend essentiellement de la production vivrière et des marchés locaux. Aujourd’hui, défendre l’agriculture familiale ne suffit plus.
Aujourd’hui, l’agriculture familiale fait preuve de dynamisme. Pour prouver qu’elle est un modèle à défendre, il faut convaincre les États de mener des politiques volontaristes et souveraines de rénovation de l’agriculture. Une politique efficace devra identifier les forces et les faiblesses de l’agriculture familiale, lutter contre l’accaparement des terres, encourager les jeunes paysans et les paysannes. Prendre en compte les différentes dimensions de l’agriculture familiale est nécessaire pour mener à une transformation efficace.
En matière de semences, on oppose souvent un modèle orienté vers le business à un modèle orienté vers l’agriculture paysanne. Ces deux modèles ont des implications socio-économiques différentes, aussi bien en termes d’emplois, que d’autonomie des agriculteurs ou de biodiversité. Les agricultures paysannes des pays du Sud ont-elles le poids et l’influence politique nécessaires pour faire prévaloir leurs modèles semenciers ? C’est la question que nous explorons dans ce dossier.
Défis Sud avait déjà consacré un numéro spécial au « genre » en développement en 2005. Neuf ans plus tard, dans ce numéro « genre et transformations de l’agriculture familiale », la revue entend croiser les dynamiques présentes dans ce type d’agriculture en abordant les rapports femmes-hommes, les relations de pouvoir et les changements sensibles dans les interactions sociales, culturelles et professionnelles entre femmes et hommes dans les exploitations agricoles familiales.
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Aujourd’hui 60% des 870 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde sont des femmes et des filles qui vivent principalement dans les zones rurales du Sud. Pourtant, la Fao estime que les femmes produisent 60 à 80% des aliments de consommation familiale dans la plupart des pays en développement et sont responsables de la moitié de la production alimentaire mondiale ! Ce quarantième numéro de Dajaloo donne la parole à ces femmes qui ASSURENT!
Natural hazards have become more frequent and intense in the last few decades, increasing the often significant negative impacts on the gross domestic product of countries in southern Africa and undermining development efforts. Forecasts are negative as a result of climate change, which is increasingly linked to more frequent and severe weather patterns that are expected to have a dramatic impact on these countries‘ economies and environments.
This brief is part of the series, A Field Guide for Disaster Risk Reduction in Southern Africa: Key Practices for DRR Implementers, coordinated by the FAO Subregional Office for Disaster Risk Reduction/Management for Southern Africa. The objective of this technical brief is to provide concise and clear descriptions of the key aspects for the promotion of quality seed of appropriate varieties for use by small-scale farmers, in the context of the disaster risk reduction/management (DRR/M) activities in the southern African region.
This brief is part of the series, A Field Guide for Disaster Risk Reduction in Southern Africa: Key Practices for DRR Implementers, coordinated by the FAO Subregional Office for Disaster Risk Reduction/Management for Southern Africa. The brief provides practical guidelines on storage practices and methodologies to assist southern African farmers prone to natural hazards, mainly cyclones, droughts and floods.
This publication presents the results and lessons learned from the FAO-Sida supported pilot project “Strengthening capacity for climate change adaptation in land and water management” in Ethiopia, Kenya and Tanzania. The project proposed an integrated package of approaches that addressed the drivers of vulnerability and targeted climate change impacts. It focused on technologies that improve soil health and facilitate water conservation, the diversification of the sources of livelihood and income, and the strengthening of local institutions.