The development of future food systems will depend on normative decisions taken at different levels by policymakers and stakeholders. Scenario modeling is an adequate tool for assessing the implications of such decisions, but for an enlightened debate, it is important to make explicit and transparent how such value-based decisions affect modeling results.
In this paper is presented a novel approach to elicit stakeholder visions of future desired land use, which was applied with a broad range of experts to develop cross-sectoral visions in Europe. The approach is based on (i) combination of software tools and facilitation techniques to stimulate engagement and creativity; (ii) methodical selection of stakeholders; (iii) use of land attributes to deconstruct the multifaceted sectoral visions into land-use changes that can be clustered into few cross-sectoral visions, and (iv) a rigorous iterative process.
This paper introduces a practical e-learning system, identified as Knowledge Exchange E-learning System (abbr. KEES), for knowledge distribution in rural areas. Particularly, this paper is about providing a virtual teaching and learning environment for small holders in agriculture in those rural areas.
Information and Communication Technology (ICT) development strategy in Chinese rural areas is an indispensable part of national development strategies. This paper reviews the ICT framework in agriculture and rural areas launched by the Department of Agriculture in China. It compares the rural ICT policies and strategies between China and the European Union (EU). The ICT development strategy framework is analyzed based on the situation in Chinese rural area and the experiences of the EU. Some lessons and suggestions are provided
Les espaces ruraux périurbains des grandes villes d'Algérie vivent des transformations liées à trois facteurs combinés, parfois contradictoires : l'ouverture libérale, la redistribution de la rente pétrolière et l'évolution des espaces et des marchés urbains. Les exemples de la Mitidja centrale (entre Blida et Alger) et de l'Oranais en révèlent la diversité et les contrastes.
La sécurité alimentaire en Algérie semble plus que menacée par un niveau de croissance démographique incontrôlé, par la dégradation des conditions physiques du secteur de l’agriculture, par la baisse des ressources hydriques et par le retard de développement technique de l’activité. À partir d’une revue bibliographique sur la situation actuelle du secteur agricole, le texte définit ses niveaux de développement et les défis de l’avenir auxquels ce secteur sera confronté.
Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
Les relations entre, d’une part, la nature des droits et la disponibilité d’un titre de propriété, d’autre part, la stimulation du marché foncier, l’investissement ou la productivité des facteurs, restent objets de débats. Cette relation est explorée dans le cas de la politique foncière algérienne qui en 1983 ouvre la voie à la privatisation des terres du domaine privé de l’État. Cet article discute l’impact de cette politique en termes de marchandisation et d’usage productif de la terre, sur la base d’une enquête conduite dans la wilaya de Laghouat.
Le Touat-Gourara-Tidikelt est un très vaste espace, qui occupe près du quart la superficie du Sahara algérien. Il fait partie intégrante de la zone la plus aride du monde, aux contraintes naturelles particulièrement difficiles. Cet espace connu comme le « Pays des foggaras » était savamment exploité, depuis plus d’un millénaire, par les oasiens qui profitaient de la dynamique économique impulsée par le commerce transsaharien.
Des réformes institutionnelles ont autorisé la liberté d’association dans les pays du Maghreb. L’émergence et/ou l’essor d’un réseau ramifié d’organisations offertes par ces nouvelles politiques de développement rural ont multiplié les possibilités d’action autonome des acteurs sociaux dans la vie locale.