Rice is one of the most important food crops in sub-Saharan Africa. Climate change, variability, and economic globalization threatens to disrupt rice value chains across the subcontinent, undermining their important role in economic development, food security, and poverty reduction. This paper maps existing research on the vulnerability of rice value chains, synthesizes the evidence and the risks posed by climate change and economic globalization, and discusses agriculture and rural development policies and their relevance for the vulnerability of rice value chains in sub-Saharan Africa.
This paper was synthesized from several scholarly literature and aimed at providing up-to-date information on climate change impacts, adaptation strategies, policies and institutional mechanisms that each agriculture subsector had put in place in dealing with climate change and its related issues in West Africa. For each subsector (crop, fishery and livestock), the current status, climate change impacts, mitigation and adaption strategies have been analyzed
Following the food price crisis in 2008, African governments implemented policies aiming at crowding in investment in rice value chain upgrading to help domestic rice compete with imports. This study assess the state of rice value chain upgrading in West Africa by reviewing evidence on rice millers’ investment in semi-industrial and industrial milling technologies, contract farming and vertical integration during the post-crisis period 2009–2019. We find that upgrading is more dynamic in countries with high rice production and import bills and limited comparative advantage in demand.
Les espaces ruraux périurbains des grandes villes d'Algérie vivent des transformations liées à trois facteurs combinés, parfois contradictoires : l'ouverture libérale, la redistribution de la rente pétrolière et l'évolution des espaces et des marchés urbains. Les exemples de la Mitidja centrale (entre Blida et Alger) et de l'Oranais en révèlent la diversité et les contrastes.
La sécurité alimentaire en Algérie semble plus que menacée par un niveau de croissance démographique incontrôlé, par la dégradation des conditions physiques du secteur de l’agriculture, par la baisse des ressources hydriques et par le retard de développement technique de l’activité. À partir d’une revue bibliographique sur la situation actuelle du secteur agricole, le texte définit ses niveaux de développement et les défis de l’avenir auxquels ce secteur sera confronté.
Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
Les relations entre, d’une part, la nature des droits et la disponibilité d’un titre de propriété, d’autre part, la stimulation du marché foncier, l’investissement ou la productivité des facteurs, restent objets de débats. Cette relation est explorée dans le cas de la politique foncière algérienne qui en 1983 ouvre la voie à la privatisation des terres du domaine privé de l’État. Cet article discute l’impact de cette politique en termes de marchandisation et d’usage productif de la terre, sur la base d’une enquête conduite dans la wilaya de Laghouat.
Des réformes institutionnelles ont autorisé la liberté d’association dans les pays du Maghreb. L’émergence et/ou l’essor d’un réseau ramifié d’organisations offertes par ces nouvelles politiques de développement rural ont multiplié les possibilités d’action autonome des acteurs sociaux dans la vie locale.
L’exploitation agricole familiale des oasis occidentales du Sahara algérien évolue dans un contexte de difficultés lié au déclin des ressources en eau (amenée par les galeries des foggaras) au faible revenu tiré de l’agriculture et à la diversification des activités, au profit de celles non agricoles, plus rémunératrices. À ces facteurs s’ajoutent les effets d’une atomisation de la propriété agricole oasienne, due à l’indivision foncière en rapport avec l’accroissement démographique.
On observe depuis une vingtaine d'années l'émergence de bassins de production maraîchère dans le Sahara algérien par la mobilisation des eaux souterraines profondes, en marge des oasis traditionnelles. Dans la vallée du Souf, les agriculteurs se sont orientés vers la culture de la pomme de terre, irriguée par des petits pivots artisanaux. L'objectif de l'article est d'analyser le processus d'innovation ayant permis l'émergence et la diffusion du pivot artisanal.