This article presents the results of a study conducted in Northeast Thailand on wild food plant gathering in anthropogenic areas and the implications for vulnerable households. A sub-sample of 40 farming households was visited every month to conduct seven-day recalls over a 12-month period on wild food plant acquisition events. Results show that these plants are an essential part of the diet, constituting a "rural safety net" particularly for vulnerable households.
Recent research on agricultural innovation has outlined social networks’ role in diffusing agricultural knowledge; however, so far, it has broadly neglected the socio-spatial dimensions of innovation processes. Against this backdrop, the authors applies a spatially explicit translocal network perspective in order to investigate the role of migration-related translocal networks for adaptive change in a small-scale farming community in Northeast Thailand.
Accordingly to the authors It is beyond the scope of this chapter to empirically explore the determinants of the commercialization of agriculture and its impact on poverty; so instead, they will present and discuss some empirical evidence on topics that remain hotly debated regarding commercialization and poverty. In Sect. 12.2, it is investigated how smallholder farmers in northern Vietnam have been affected by the recent food price volatility with respect to their income and consumption levels, while in Sect.
Les espaces ruraux périurbains des grandes villes d'Algérie vivent des transformations liées à trois facteurs combinés, parfois contradictoires : l'ouverture libérale, la redistribution de la rente pétrolière et l'évolution des espaces et des marchés urbains. Les exemples de la Mitidja centrale (entre Blida et Alger) et de l'Oranais en révèlent la diversité et les contrastes.
La sécurité alimentaire en Algérie semble plus que menacée par un niveau de croissance démographique incontrôlé, par la dégradation des conditions physiques du secteur de l’agriculture, par la baisse des ressources hydriques et par le retard de développement technique de l’activité. À partir d’une revue bibliographique sur la situation actuelle du secteur agricole, le texte définit ses niveaux de développement et les défis de l’avenir auxquels ce secteur sera confronté.
Les grandes exploitations agricoles créées dans le cadre de la loi de mise en valeur agricole de 1983 dans le Sahara algérien étaient vouées à une production céréalière sous pivot. L’objectif était de développer économiquement des régions sahariennes pour partie marginalisées, ainsi que de réduire la dépendance chronique en céréales du pays. L’État a considérablement investi pour équiper ces exploitations agricoles dans le cadre d’un vaste plan de développement rural. Mais trente ans après la parution de la loi, les réalisations demeurent limitées au regard des objectifs initiaux.
Les relations entre, d’une part, la nature des droits et la disponibilité d’un titre de propriété, d’autre part, la stimulation du marché foncier, l’investissement ou la productivité des facteurs, restent objets de débats. Cette relation est explorée dans le cas de la politique foncière algérienne qui en 1983 ouvre la voie à la privatisation des terres du domaine privé de l’État. Cet article discute l’impact de cette politique en termes de marchandisation et d’usage productif de la terre, sur la base d’une enquête conduite dans la wilaya de Laghouat.
Le Touat-Gourara-Tidikelt est un très vaste espace, qui occupe près du quart la superficie du Sahara algérien. Il fait partie intégrante de la zone la plus aride du monde, aux contraintes naturelles particulièrement difficiles. Cet espace connu comme le « Pays des foggaras » était savamment exploité, depuis plus d’un millénaire, par les oasiens qui profitaient de la dynamique économique impulsée par le commerce transsaharien.
Des réformes institutionnelles ont autorisé la liberté d’association dans les pays du Maghreb. L’émergence et/ou l’essor d’un réseau ramifié d’organisations offertes par ces nouvelles politiques de développement rural ont multiplié les possibilités d’action autonome des acteurs sociaux dans la vie locale.
L’exploitation agricole familiale des oasis occidentales du Sahara algérien évolue dans un contexte de difficultés lié au déclin des ressources en eau (amenée par les galeries des foggaras) au faible revenu tiré de l’agriculture et à la diversification des activités, au profit de celles non agricoles, plus rémunératrices. À ces facteurs s’ajoutent les effets d’une atomisation de la propriété agricole oasienne, due à l’indivision foncière en rapport avec l’accroissement démographique.