La co-conception de systèmes agricoles innovants est une piste prometteuse pour répondre au défi de l’innovation, notamment pour les exploitations agricoles familiales africaines confrontées à de multiples changements. Mais il faut penser à la place et aux rôles tenus par de multiples acteurs (agriculteurs, conseillers, chercheurs) pour produire les changements souhaités par toutes les parties, et donc réfléchir à la question du partenariat dans le processus.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.
La façon donc les organismes de recherche et d'appui aux agriculteurs participent aux processus de développement de l'agriculture et du monde rural fait l'objet de débats. Ceux-ci portent à la fois sur la compréhension des besoins réels des agriculteurs et sur les formes de coordination entre les différents acteurs de la production de connaissances traduisibles en actions. Nous proposons d'illustrer cette problématique à partir d'un programme de coopération franco-argentin Innovaciones, Desarrollo, Exploitationes Agropecuarias, Sociedad local (IDEAS), engagé en Argentine en 1995-1996.
Les politiques publiques en faveur du développement rural se matérialisent au travers d’instruments incitatifs, de règlements particuliers, ou encore par l’accompagnement des initiatives particulières. Ceux-ci répondent en général à la mise en place d’une stratégie nationale d’appui à une filière agricole. Dans le cas du quinoa cultivé au Chili, chaque région de production observe un développement propre.
En étudiant les apprentissages produits par la mise en place des contrats territoriaux d’exploitation (CTE) puis des contrats d’agriculture durable (CAD) à l’île de la Réunion, nous montrons de quelle manière ces outils ont impulsé les prémices d’une agriculture durable dont nous pensons que les apprentissages sont une composante essentielle. Notre travail s’appuie sur des entretiens avec les acteurs du développement rural, techniciens des organisations de développement notamment.
Many of the world’s food-insecure and undernourished people are smallholder farmers in developing countries. This is especially true in Africa. There is an urgent need to make smallholder agriculture and food systems more nutrition-sensitive. African farm households are known to consume a sizeable part of what they produce at home. Less is known about how much subsistence agriculture actually contributes to household diets, and how this contribution changes seasonally. We use representative data from rural Ethiopia covering every month of one full year to address this knowledge gap.
Enhancing the diversity of agricultural production systems is increasingly recognized as a potential
means to sustainably provide diversified food for rural communities in developing countries, hence
ensuring their nutritional security. However, empirical evidences connecting farm production
diversity and farm-households’ dietary diversity are scarce. Using comprehensive datasets of
market-oriented smallholder farm households from Indonesia and Kenya, and subsistence farmers
Recent research has analyzed whether higher levels of farm production diversity contribute to improved diets in smallholder farm households. We add to this literature by using and comparing different indicators, thus helping to better understand some of the underlying linkages. The analysis builds on data from Indonesia, Kenya, and Uganda. On the consumption side, we used 7-day food recall data to calculate various dietary indicators, such as dietary diversity scores, consumed quantities of fruits and vegetables, calories and micronutrients, and measures of nutritional adequacy.
Rising global demand for vegetable oil during the last few decades has led to a drastic increase in the land area under oil palm. Especially in South- east Asia, the oil palm boom has contributed to economic growth, but it has also spurred criticism about negative environmental and social effects. Here, we discuss palm oil production and consumption trends and review environmental, economic, and social consequences in different parts of the world. The oil palm expansion has contributed to tropical deforestation and associated losses in biodiversity and ecosystem functions.