Les échanges commerciaux sur le marché mondial s’accélèrent. On constate l’émergence de nouveaux acteurs ainsi que l’intensification des rapports Sud-Sud. Ces caractéristiques peuvent-elles modifier la face de la mondialisation et ouvrir de nouvelles formes de négociation aux filières agricoles du Sud ? Les ONG et autres associations à but non lucratif ne seraient en tous les cas plus les seules à défendre la durabilité et l’agriculture familiale. Mais alors, quel est le rôle de ces ONG ?
Source majeure d’alimentation pour une grande partie de l’humanité, les céréales étaient au coeur de la crise alimentaire en 2008. Elles sont de nouveau en première ligne. Aujourd’hui, les changements de modes de consommation des pays émergents, ainsi que la demande artificielle en agrocarburants, accentuent les problèmes liés à l’offre de céréales.
L’agriculture a été au centre des préoccupations des différents régimes politiques du Burkina Faso, ce pays sahélien enclavé qui vit essentiellement de l’agriculture, pratiquée par 86 % de sa population active. Après 50 ans d’indépendance, les politiques et réformes mises en oeuvre n’ont pas produit tous les effets escomptés. Certes, elles ont buté sur des obstacles comme la démographie galopante, les aléas climatiques ainsi que l’analphabétisme du monde rural. Mais la plus grande difficulté a été, pendant des années, l’absence d’une vision claire.
While several studies have shown that genetically modified Bt cotton can benefit smallholder farmers economically, the sustainability of these effects is still unclear and debated controversially between biotechnology proponents and critics. We use unique panel data of 533 cotton farmers, collected in India between 2002 and 2008, to analyze Bt impacts on cotton yield, profit, and household living standards. Results from fixed effects models show that the adoption of Bt cotton is associated with a net yield gain of 24% and a profit increase of 50%.