Note de synthèse du rapport réalisé par la commission Agriculture et alimentation (C2A) de Coordination SUD. Il met en lumière les enjeux d’une adaptation des agricultures familiales aux changements climatiques sous l’angle des politiques publiques à partir de l’étude de cas des politiques mises en place au Costa Rica, au Niger et au Vietnam.
Face aux enjeux majeurs pour l’avenir de la sécurité alimentaire et de l’agriculture mondiale, le phénomène d’acquisition et de location de terres à grande échelle est un sujet fortement controversé qui mobilise activement les médias et l’opinion publique.
Le présent document est organisé en deux grandes parties. Une première partie dite « de synthèse » qui à partir de six études de cas d’investissement massif dans les terres en Afrique, en Asie et en Amérique latine, se propose de :
La agricultura familiar de los países del Sur constituye uno de los sectores más directamente afectados y amenazados por los cambios climáticos. La cuestión de la adaptación, y en particular, la de la adaptación de la agricultura, ha ido ganando terreno en el transcurso de la última década en las agendas políticas nacionales e internacionales.
Policy brief No. 1. In recent years, food consumers have become in- creasingly aware of and concerned about the sa- fety of food products. As a response, public and private actors have introduced different standards to ensure that food safety reaches the degree de- manded by consumers. Developing countries often lack the institutional capacities and financial and non-financial resources to comply with standards.
Policy brief No. 3. Adequate nutrition is a crucial welfare dimension. Malnutrition at a young age can have severe con- sequences for a person’s development of human, social, and economic capital. Also in later phases of one’s life, malnutrition can severely affect health and restrict productivity as well as overall quality of life. Efforts to improve nutrition among rural populations, for example through more diversified diets, are therefore key components of many rural development agendas, especially in Africa where undernutrition is still a large public health prob- lem.
The latest turmoil of production and price volatility in the global food sector has put agriculture back to the top of the development agenda. Population growth, changing consumer preferences, bioenergy demand and climate change are some of the huge challenges for agricultural production today and in the future. In the last decades, productivity has been constantly improved through the introduction of improved crop varieties and the greater use of mechanization, irrigation, chemical fertilizer and pesticides.
Enhancing the diversity of agricultural production systems is increasingly recognized as a potential
means to sustainably provide diversified food for rural communities in developing countries, hence
ensuring their nutritional security. However, empirical evidences connecting farm production
diversity and farm-households’ dietary diversity are scarce. Using comprehensive datasets of
market-oriented smallholder farm households from Indonesia and Kenya, and subsistence farmers
Food systems in developing countries are transforming, involving a rapid expansion of supermarkets. This supermarket revolution may affect dietary patterns and nutrition, but empirical evidence is scarce. The few existing studies have analyzed implications for food consumers and producers separately. We discuss a more integrated framework that helps to gain a broader understanding. Reviewing recent evidence from Kenya, we show that buying food in supermarkets instead of traditional outlets contributes to overnutrition among adults, while reducing undernutrition among children.
Les populations africaines font partie des plus vulnérables face au changement climatique, du fait de leurs situations géographiques et économiques. Dans certaines régions du continent, où la variabilité climatique actuelle limite déjà la production agricole, le changement climatique pourrait l’inhiber complètement en l’absence de mesures pour adapter les systèmes agraires existants aux nouveaux contextes. Les paysans, qui représentent 70 à 80 % des agriculteurs en Afrique, seront très certainement les plus vulnérables face au changement climatique.
Impératif de développement et impératif de lutte contre le changement climatique sont plus que jamais liés. Le changement climatique accentue les inégalités en touchant de plein fouet les populations les plus pauvres. En accentuant la vulnérabilité de ces pays, il compromet chaque jour un peu plus leurs chances de se développer. C’est pourquoi, depuis 2007, Coordination SUD1 et le RAC-France ont décidé d’unir leurs forces pour peser davantage sur la position de la France dans le cadre des négociations internationales sur le climat.