La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
The first phase in the development of the Common Framework on Capacity Development for Agricultural Innovation systems (CD for AIS) consisted of the review of the existing literature, building up a repository of relevant documentation on agricultural innovation in general and AIS and CD for AIS. This report summarizes this first phase. In particular, Section 1 covers this brief introduction. Sections two and three focus on the review of relevant literature, presenting the methodology used and the structure of the repository itself.
Little is known about effective ways to operationalize agricultural innovation processes. The authors of this article use the MasAgro program in Mexico (which aims to increase maize and wheat productivity, profitability and sustainability), and the experiences of middle level ‘hub managers’, to understand how innovation processes occur in heterogeneous and changing contexts. Their research shows how a program, that initially had a relatively narrow technology focus, evolved towards an innovation system approach.
The report entitled ‘Innovation in the Irish Agri-food Sector’ was compiled by researchers from the University College of Dublin (UCD) following interviews with stakeholders from across the sector, and an analysis of data from Eurostat, the OECD, and the Teagasc National Farm Survey. The report also shows that the sector is strong in terms of research capacity, overall education levels, and favourable tax regimes to encourage business innovation. The report was launched at the international conference ‘Driving Innovation in the Irish Agri-Food System', held in June 2014 at the UCD.
La rencontre des chercheurs qui s’interrogent sur l’efficacité de leurs interventions pour accompagner les acteurs dans les processus de changement constitue une occasion pour s’interroger sur les méthodes de recherche à développer lors de travaux réalisés avec les acteurs : recherche participative, « recherche-action », recherche intervention... L’auteur propose de présenter la démarche de recherche-action comme nouvelle.
This paper investigates the introduction of Integrated Pest Management (IPM) in Canino's area (Italy), from an agricultural innovation system (AIS) perspective focusing on the roles of the innovation actors and the innovation impact pathway. The IPM research in Canino was conducted with a wide range of actors including research, advisory services, producer cooperatives and the private sector in a favourable policy environment facilitating the fast and wide adoption of IPM.
Les échanges commerciaux sur le marché mondial s’accélèrent. On constate l’émergence de nouveaux acteurs ainsi que l’intensification des rapports Sud-Sud. Ces caractéristiques peuvent-elles modifier la face de la mondialisation et ouvrir de nouvelles formes de négociation aux filières agricoles du Sud ? Les ONG et autres associations à but non lucratif ne seraient en tous les cas plus les seules à défendre la durabilité et l’agriculture familiale. Mais alors, quel est le rôle de ces ONG ?
L’Assemblée générale des Nations unies a annoncé que 2010 est l’Année internationale de la biodiversité. Alors que l’humanité commence seulement à tenter de résoudre les dégâts provoqués par le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité engendrée par les activités humaines est encore plus destructrice pour la planète ! Pour les populations rurales et les paysans du Sud, la préservation de la biodiversité est vitale. Comme le dit Patrick Ten Brink, directeur de l’Institut européen des politiques environnementales : » Les écosystèmes sont le PIB des pauvres en milieu rural ».
Au moins 2,5 millions d’hectares de terres ont été achetés en Afrique par des états étrangers, des multinationales ou des fonds de pension, soit l’équivalent du territoire de la Belgique. C’est ce que révèle un rapport de la FAO – l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. La FAO s’inquiète des violations des droits des paysans que ces accaparements de terres peuvent entraîner, et s’interroge sur la participation des populations locales aux bénéfices générés. Mais elle y voit avant tout une perspective de développement. Au profit de qui ?