There are divergent views on what capacity development might mean in relation to agricultural biotechnology. The core of this debate is whether this should involve the development of human capital and research infrastructure, or whether it should encompass a wider range of activities which also include developing the capacity to use knowledge productively. This paper uses the innovation systems concept to shed light on this discussion, arguing that it is innovation capacity rather than science and technology capacity that has to be developed.
We present a model for research and development (R&D) investment in food innovations based on new plant engineering techniques (NPETs) and traditional hybridization methods. The framework combines uncertain and costly food innovation with consumers' willingness to pay (WTP) for the new food. The framework is applied with elicited WTP of French and US consumers for new improved apples. NPETs may be socially beneficial under full information and when the probability of success under NPETs is relatively high. Otherwise, the traditional hybridization is socially optimal.
Le développement de l'agriculture organique au Brésil prend des formes multiples. Au travers de leur expérience de l'AO, dans une communauté proche de trois métropoles, de petits maraîchers d'Ibiúna (São Paulo) créent des entités collectives et expérimentent de nouvelles pratiques sociales.
Ce texte présente les premiers résultats d’une étude sur la contribution de groupes d’agriculteurs familiaux aux processus d’innovation dans trois municipes de la Paraíba (Brésil). L’objectif consistait à identifier le rôle des producteurs et de leurs organisations en matière d’introduction et d’adaptation de techniques agricoles.
L’agriculture mondiale est confrontée à de nombreux défis en termes de souveraineté alimentaire. Il s’agit d’abord d’assurer un accès équitable à la nourriture et aux produits agricoles de première nécessité pour une population mondiale croissante. Il s’agit ensuite d’inclure la production agricole dans une perspective plus générale de lutte contre la pauvreté, l’inégalité et la malnutrition dans le monde. Il s’agit enfin de contribuer à une gestion plus durable des ressources naturelles et agricoles et de la biodiversité.
L’article analyse en quoi et comment la recherche peut être un vecteur de renforcement des dynamiques collectives des territoires par la méthode participative ImpresS (Impact des recherches au Sud). Celle-ci qualifie la façon dont la recherche accompagne les processus d’innovation et y contribue, et la façon dont elle renforce les actions collectives par la création de nouveaux espaces de dialogue et d’échanges entre les chercheurs et les parties prenantes d’un projet d’indication géographique (IG).
Le développement territorial durable requiert des innovations aussi bien techniques, que sociales et institutionnelles. Favoriser ces innovations est l'objectif des récentes démarches d'ingénierie territoriale qui adaptent les processus d'innovation développés en entreprise. Dans cet article, la pertinence de cette orientation est discutée en s'appuyant sur les enseignements d'une recherche-action, menée dans un territoire « fragilisé » : l' « Alto Sertão du Piauí et du Pernambouco », dans le Nordeste brésilien.
Cet article analyse un processus d’innovation dans la filière arachide au Sénégal entre 1999 et 2016. L’accent porte sur la mise en évidence des facteurs décisifs dans l’émergence d’un nouveau réseau de coopératives semencières au Sénégal sous l’impulsion de l’organisation de producteurs Asprodeb. L’analyse est basée sur la théorie du changement qui accorde une place importante aux relations entre les innovations techniques et leur contexte politique et social.
Les démarches participatives suscitent un intérêt grandissant en tant que pratiques de recherche en agriculture. Dans l'objectif de faciliter les échanges de pratiques entre chercheurs, cet article propose une grille d'analyse qui appréhende le processus de participation de façon globale et dynamique.
This report assesses trends in investments, human resource capacity, and research outputs in agricultural R&D -excluding the private (for-profit) sector- in LAC. It is an update of Stads and Beintema (2009), covering a more complete set of countries and focusing primarily on developments during 2006-2012/2013.