Cet article revient sur l’activisme des multinationales de l’agrofourniture et de l’agroalimentaire dans la gouvernance du secteur agricole. Pour ce faire nous nous appuyons sur deux cas de figure qui ont trait à la conception et à la diffusion d’innovations à l’échelle internationale : la technique du semis direct, et la mise en place de systèmes de certification « durable » des principales matières premières agricoles.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
Cet article tente de relever ce qui, en économie agricole ou agroalimentaire et en statistique agricole, contribue à définir « l’agriculture de firme » parmi l’ensemble des exploitations agricoles françaises. Même si l’exploitation familiale tend à éclater, elle reste la norme du paysage rural français. Ce qui nous intéresse ici renvoie à la « théorie de la firme », lieu de répartition stratégique entre le travail et le capital.
Fin des années 1990 : le Brésil adopte une politique agricole duale fondée sur l’appui à l’agrobusiness et à l’agriculture familiale. Dans ce contexte, l’un des principaux enjeux porte sur la définition d’un modèle agricole destiné à améliorer le soutien à une agriculture familiale longtemps niée par les politiques agricoles successives. Cet article participe à cette réflexion, toujours d’actualité, en discutant les difficultés d’accompagnement de la « modernisation » de ce type d’agriculture.
Le delta intérieur du Niger est une des régions de l’Afrique de l’Ouest les plus touchées par les attributions foncières à grande échelle : entre 400 000 et 770 000 hectares auraient ainsi été alloués sous la forme de concessions pouvant, dans certains cas, atteindre 100 000 hectares. Cet accaparement des terres a progressé à une vitesse record et renvoie à quantité de projets, disparates par le type des investisseurs impliqués et par les objectifs poursuivis.
Cet article défend l'idée que les petites exploitations agricoles doivent être placées au cœur du processus de développement, principalement dans les pays du Sud, notamment parce que la moitié des populations qui, dans le monde, souffrent de la faim, habitent des zones rurales et disposent de moins de 2 hectares, et parce que près de 2 milliards d'êtres humains dépendent de l'agriculture familiale. L'auteur, éminent représentant de la FAO, préconise l'insertion de la petite exploitation dans les circuits agro-industriels.
Une étude de terrain portant sur les effets de l’application du second pilier de la PAC en France révèle un lien étroit entre de nouvelles formes juridiques d’exploitation et l’évolution du statut des femmes dans la profession agricole. En effet, après n’avoir longtemps été que des « épouses d’agriculteurs », celles-ci sont devenues « agricultrices » à part entière. L’analyse des entretiens réalisés dans six territoires ruraux représentatifs des enjeux nationaux montre que le développement de ces exploitations sociétaires (GAEC, EARL, CUMA) donne davantage de visibilité au travail féminin.
This book documents a unique series of 19 case studies where agricultural biotechnologies were used to serve the needs of smallholders in developing countries. They cover different regions, production systems, species and underlying socio-economic conditions in the crop (seven case studies), livestock (seven) and aquaculture/fisheries (five) sectors. Most of the case studies involve a single crop, livestock or fish species and a single biotechnology.
The first phase in the development of the Common Framework on Capacity Development for Agricultural Innovation systems (CD for AIS) consisted of the review of the existing literature, building up a repository of relevant documentation on agricultural innovation in general and AIS and CD for AIS. This report summarizes this first phase. In particular, Section 1 covers this brief introduction. Sections two and three focus on the review of relevant literature, presenting the methodology used and the structure of the repository itself.
Research, extension, and advisory services are some of the most knowledge-intensive elements of agricultural innovation systems. They are also among the heaviest users of information communication technologies (ICTs). This module introduces ICT developments in the wider innovation and knowledge systems as well as explores drivers of ICT use in research and extension