In this paper, results from a study on the use of improved coffee production technology schemes among smallholder coffee producers in three prominent coffee producing regions in Honduras are presented. The impact of various schemes (trajectories) in which different agents influence the producers’ decision to use new technologies was analyzed. In particular, there are differences in the influence of a) private coffee buying organizations and b) government and public development agencies on the innovation behavior of coffee growers.
In this paper four mini-case studies are presented which demonstrate the breadth of past collective actions that have been undertaken by a substantial proportion of businesses in food value chains, two in Europe and two in Australia. These are (1) the Euro Pool System, (2) Global Standards certification in Europe and globally,
In this study was tested how different ways of composing collaborative action networks influence food innovation. Networks have received considerable attention in the literature and are perceived to enhance the likelihood of innovation success by overcoming resource and capability deficiencies. While previous studies of collaborate innovation in the food sector have been mostly qualitative case studies of one or a few networks, we compare 96 networks which were all structured according to the same network template.
In this paper administrative datasets are utilised to study farms that have converted to organic beef production in Ireland, to draw lessons for future CAP scheme design. The analysis confirms anecdotal evidence in relation to a leakage of animals from the organic to the non-organic (conventional) beef sector. As a result of this differential response across the value chain, there is sub-optimal production of organic meat relative to the investment in incentives for conversion from non-organic to organic production.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Les échanges commerciaux sur le marché mondial s’accélèrent. On constate l’émergence de nouveaux acteurs ainsi que l’intensification des rapports Sud-Sud. Ces caractéristiques peuvent-elles modifier la face de la mondialisation et ouvrir de nouvelles formes de négociation aux filières agricoles du Sud ? Les ONG et autres associations à but non lucratif ne seraient en tous les cas plus les seules à défendre la durabilité et l’agriculture familiale. Mais alors, quel est le rôle de ces ONG ?
L’Assemblée générale des Nations unies a annoncé que 2010 est l’Année internationale de la biodiversité. Alors que l’humanité commence seulement à tenter de résoudre les dégâts provoqués par le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité engendrée par les activités humaines est encore plus destructrice pour la planète ! Pour les populations rurales et les paysans du Sud, la préservation de la biodiversité est vitale. Comme le dit Patrick Ten Brink, directeur de l’Institut européen des politiques environnementales : » Les écosystèmes sont le PIB des pauvres en milieu rural ».
Au moins 2,5 millions d’hectares de terres ont été achetés en Afrique par des états étrangers, des multinationales ou des fonds de pension, soit l’équivalent du territoire de la Belgique. C’est ce que révèle un rapport de la FAO – l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. La FAO s’inquiète des violations des droits des paysans que ces accaparements de terres peuvent entraîner, et s’interroge sur la participation des populations locales aux bénéfices générés. Mais elle y voit avant tout une perspective de développement. Au profit de qui ?
Depuis une dizaine d’années, SOS Faim développe avec ses partenaires latino-américains, une nouvelle stratégie pour endiguer la pauvreté rurale : le développement territorial rural (DTR). On peut définir le DTR comme étant une dynamique d’animation et de concertation entre acteurs publics et privés (entre autres les Organisations Paysannes) sur un territoire donné, en vue d’améliorer durablement les conditions économiques et sociales de sa population.