This paper examines the role of innovation brokers in stimulating innovation system interaction and innovation capacity building, and illustrates this by taking the case of Dutch agriculture as an example. Subsequently, it reflects upon the potential role of innovation brokers in developing countries’ agriculture. It concludes that innovation brokerage roles are likely to become relevant in emerging economies and that public or donor investment in innovation brokerage may be needed to overcome inherent tensions regarding the neutrality and funding of such players in the innovation system.
This paper presents findings of an explorative case study that looked at 22 organisations identified as fulfilling an intermediary role in the Kenyan agricultural sector. The results show that these organisations fulfill functions that are not limited to distribution of knowledge and putting it into use. The functions also include fostering integration and interaction among the diverse actors engaged in innovation networks and working on technological, organisational and institutional innovation.
In the systems perspective on innovation, co-operation between several different types of actors is seen as key to successful innovation. Due to the existence of several gaps that hinder such effective co-operation, the scientific and policy literature persistently points at the need for intermediary organizations to fulfill bridging and brokerage roles. This paper aims to provide an overview of the insights from the literature on such ‘innovation brokers’, and to contribute to the literature by distilling lines of enquiry and providing insights on one of the lines identified.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Les échanges commerciaux sur le marché mondial s’accélèrent. On constate l’émergence de nouveaux acteurs ainsi que l’intensification des rapports Sud-Sud. Ces caractéristiques peuvent-elles modifier la face de la mondialisation et ouvrir de nouvelles formes de négociation aux filières agricoles du Sud ? Les ONG et autres associations à but non lucratif ne seraient en tous les cas plus les seules à défendre la durabilité et l’agriculture familiale. Mais alors, quel est le rôle de ces ONG ?
L’Assemblée générale des Nations unies a annoncé que 2010 est l’Année internationale de la biodiversité. Alors que l’humanité commence seulement à tenter de résoudre les dégâts provoqués par le réchauffement climatique, la perte de la biodiversité engendrée par les activités humaines est encore plus destructrice pour la planète ! Pour les populations rurales et les paysans du Sud, la préservation de la biodiversité est vitale. Comme le dit Patrick Ten Brink, directeur de l’Institut européen des politiques environnementales : » Les écosystèmes sont le PIB des pauvres en milieu rural ».
Au moins 2,5 millions d’hectares de terres ont été achetés en Afrique par des états étrangers, des multinationales ou des fonds de pension, soit l’équivalent du territoire de la Belgique. C’est ce que révèle un rapport de la FAO – l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. La FAO s’inquiète des violations des droits des paysans que ces accaparements de terres peuvent entraîner, et s’interroge sur la participation des populations locales aux bénéfices générés. Mais elle y voit avant tout une perspective de développement. Au profit de qui ?
Depuis une dizaine d’années, SOS Faim développe avec ses partenaires latino-américains, une nouvelle stratégie pour endiguer la pauvreté rurale : le développement territorial rural (DTR). On peut définir le DTR comme étant une dynamique d’animation et de concertation entre acteurs publics et privés (entre autres les Organisations Paysannes) sur un territoire donné, en vue d’améliorer durablement les conditions économiques et sociales de sa population.
The process of knowledge brokering in the agricultural sector, where it is generally called agricultural extension, has been studied since the 1950s. While agricultural extension initially employed research push models, it gradually moved towards research pull and collaborative research models. The current agricultural innovation systems perspective goes beyond seeing research as the main input to change and innovation, and recognises that innovation emerges from the complex interactions among multiple actors and is about fostering combined technical, social and institutional change.