The process of knowledge brokering in the agricultural sector, where it is generally called agricultural extension, has been studied since the 1950s. While agricultural extension initially employed research push models, it gradually moved towards research pull and collaborative research models. The current agricultural innovation systems perspective goes beyond seeing research as the main input to change and innovation, and recognises that innovation emerges from the complex interactions among multiple actors and is about fostering combined technical, social and institutional change.
Les notions de services environnementaux et de services écosystémiques (SE) ont connu un rapide engouement au cours de la dernière décennie et sont à l’origine de nouveaux instruments pour faire face à divers problèmes environnementaux, notamment la déforestation : les dispositifs de Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Néanmoins, l’intégration du concept dans les politiques publiques reste un processus rare.
The main purpose of this paper is to take stock of some of the most significant results emanating from The International Development Research Centre (IDRC)‐supported programmes, in recent years in the area of organizational capacity development, and feeding into the consultation process for the formulation of IDRC`s next Corporate Strategy Program Framework (CSPF) for the 2010‐2015 period.
Many capacity development (CD) programs and processes aim at long‐term sustainable change, which depends on seeing many smaller changes in at times almost invisible fields (rules, incentives, behaviours, power, coordination etc.). Yet, most evaluation processes of CD tend to focus on short‐term outputs focused on clearly visible changes.
In this article is presented an emergent capacity development approach that the authors have developed through participatory action research in Peru and Ecuador, which they call ‘systemic theories of change’ (STOC), for organisational capacity development. They argue that capacity development should be understood as systemic learning. The STOC approach promotes reflection about how we as individuals, organisations, and broader social groups and societal configurations, understand how change occurs.
This paper captures lessons from recent experiences on using ‘theories of change’ amongst organisations involved in the research–policy interface. The literature in this area highlights much of the complexity inherent in the policymaking process, as well as the challenges around finding meaningful ways to measure research uptake. As a tool, ‘theories of change’ offers much, but the paper argues that the very complexity and dynamism of the research-to-policy process means that any theory of change will be inadequate in this context.
En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
Cet article aborde la mise en place d’un projet d’agroforesterie villageoise, pour la gestion intégrée des ressources naturelles, dans le hameau de Duale Mitterrand (52 ménages) situé sur le plateau des Batéké (République démocratique du Congo). Il repose sur un travail de terrain effectué entre février et mai 2012 dans le cadre du mémoire de fin d’études du master en sciences et gestion de l’environnement de l’Université Libre de Bruxelles (ULB).
Du fait de leur transversalité et de leur objet, l'évaluation des politiques de développement territorial ne peut pas s'appuyer sur les outils utilisés pour évaluer les politiques sectorielles. Les questions procédurales sont très largement dominantes, les dispositifs portant essentiellement sur la gouvernance et la coordination. Pour évaluer une démarche procédurale, il convient de préciser le référentiel d’évaluation à la fois en termes du quoi et du comment évaluer.
Les populations rurales sédentaires de la commune de Hombori (Mali) pratiquent presque toutes la culture de mil associée au petit élevage non transhumant. Au-delà des contraintes environnementales d’une région semi-aride, le maintien de l’agro-élevage repose sur une double maitrise, des territoires et des ressources, l’une et l’autre ne pouvant se confondre.