Dans le contexte de crise économique et environnementale qui touche la filière banane à la Guadeloupe, l'objectif de cette contribution est d'engager une réflexion sur l'organisation d'acteurs à l'origine des innovations agro-écologiques. Nous interrogeons les dynamiques d’acteurs face aux crises et perturbations qui touchent l'agriculture antillaise, par le biais de l'organisation qu'ils mettent en place pour accompagner le changement.
Depuis plusieurs décennies, la canne et la banane, monocultures fortement dépendantes des intrants, façonnent le paysage guadeloupéen de manière binaire : canne au Nord et banane au Sud. Depuis quelques années la production de bananes est dans une situation difficile avec l’évolution rapide du cadre régle- mentaire et du fonctionnement du marché de la banane. Les planteurs et les organisations agricoles doivent réfléchir à une nouvelle orientation des itinéraires techniques conventionnels.
Farm workers in developing countries often belong to the poorest of the poor. They typically face low wages, informal working arrangements, and inadequate social protection. Written employment contracts with clearly defined rights and obligations could possibly help, but it is not clear how such contracts could be introduced and promoted in traditional peasant environments. To address this question, we develop and implement a randomized controlled trial with farmers in Côte d’Ivoire.
Poverty is prevalent in the small-farm sector of many developing countries. A large literature suggests that contract farming —a preharvest agreement between farmers and buyers— can facilitate smallholder market participation, improve household welfare, and promote rural development. These findings have influenced the development policy debate, but the external validity of the extant evidence is limited. Available studies typically focus on a single contract scheme or on a small geographical area in one country.