This paper introduces Rapid Appraisal of Agricultural Innovation Systems (RAAIS). RAAIS is a diagnostic tool that can guide the analysis of complex agricultural problems and innovation capacity of the agricultural system in which the complex agricultural problem is embedded. RAAIS focuses on the integrated analysis of different dimensions of problems (e.g. biophysical, technological, socio-cultural, economic, institutional and political), interactions across different levels (e.g.
Parasitic weeds such as Striga spp and Rhamphicarpa fistulosa in smallholder rice production systems form an increasing problem for food and income security in sub-Saharan Africa. In this paper we implement the Rapid Appraisal of Agricultural Innovation Systems (RAAIS) as a diagnostic tool to identify specific and generic entry points for innovations to address parasitic weeds in rain-fed rice production in Tanzania. Data were gathered across three study sites in Tanzania where parasitic weeds are eminent (Kyela, Songea Rural and Morogoro Rural districts).
L’alimentation en eau et la protection des milieux aquatiques sont confrontées aux pollutions diffuses d’origine agricole dans le nord-ouest de la France. Les politiques de gestion des ressources en eau s’appuient à présent sur la participation des agriculteurs afin de concevoir des solutions adaptées aux territoires. En effet, si la réglementation est nécessaire, elle n’est pas suffisante pour atteindre une qualité satisfaisante sur de nombreux bassins versants fortement pollués par les nitrates, le phosphore ou les produits phytosanitaires.
L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.
ICT-driven digital tools to support smallholder farmers are arguably inevitable for agricultural development, and they are gradually evolving with promising outlook. Yet, the development and delivery of these tools to target users are often fraught with non-trivial, and sometimes unanticipated, contextual realities that can make or mar their adoption and sustainability. This article unfolds the experiential learnings from a digital innovation project focusing on surveillance and control of a major banana disease in East Africa which is being piloted in Rwanda.
Le semis direct est un système de production fondé sur le non-travail du sol. Il intègre une série de pratiques agricoles qui permettent de protéger les sols cultivés de l’érosion, de réduire les consommations de carburants, voire d’augmenter les rendements. Le large succès du semis direct au Brésil, contribue à la compétitivité et à la forte croissance de ses productions tout en préservant les sols. Le système complet du semis direct sous couvert est fondé sur trois principes : le non-labour, la couverture permanente du sol et des rotations culturales.
L’ouest du Rio Grande do Sul est dominé par la culture du soja, du riz et par l’élevage bovin. Dans la partie sableuse, le milieu est affecté par des phénomènes d’érosion produisant des modelés éoliens spectaculaires (arenização) rappelant dans l’imaginaire ceux des déserts. La production agricole est importante ce qui engendre des prélèvements d’eau pour l’irrigation du riz, mais aussi l’utilisation de pesticides pour l’ensemble des cultures. La gestion durable des ressources en eau et en sol de cette région nécessite la mise en place d’action de conservation.
Au Brésil, la diffusion du modèle de gestion intégrée des ressources en eau varie fortement selon l’environnement socio-territorial. Le Sud présente un dynamisme certain s’appuyant sur des initiatives locales. Les acteurs locaux sont organisés en comité de bassin et développent des actions pour améliorer la gestion des ressources. Dans le Nordeste, la marche vers ces nouveaux modes de gestion paraît difficile tant les inerties sociales et culturelles freinent un partage réel du pouvoir, des ressources et des coûts.