La production et la commercialisation de lait en Afrique de l’Ouest fait partie intégrante de l’économie et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux. La filière présente des potentiels de croissance certains avec un cheptel important, un secteur de la transformation dynamique et des débouchés en forte augmentation du fait de la croissance démographique et de l’urbanisation. Cette filière lait local est cependant aux prises à de nombreuses difficultés internes qui limitent fortement son développement.
Ce guide est né d’une demande de paysans africains qui souhaitaient s’engager dans des pratiques agricoles plus respectueuses de leur environnement et plus durables. Il a été conçu comme un outil d’accompagnement destiné à tous les paysans et techniciens souhaitant développer l’agroécologie et l’agroforesterie en zone tropicale humide. Après un rapide rappel du contexte et des enjeux actuels de l’agroécologie, il fournit des informations techniques, issues de l’expérience de quatre « terrains » (République démocratique du Congo, Myanmar, Cambodge et Inde).
Precision farming enables agricultural management decisions to be tailored spatially and temporally. Site-specific sensing, sampling, and managing allow farmers to treat a field as a heterogeneous entity. Through targeted use of in- puts, precision farming reduces waste, thereby cutting both private variable costs and the environmental costs such as those of agrichemical residuals. At present, large farms in developed countries are the main adopters of pre- cision farming.
In this review, we examine the debate surrounding the role for organic agriculture in future food production systems. Typically represented as a binary organic–conventional question, this debate perpetuates an either/or mentality. We question this framing and examine the pitfalls of organic–conventional cropping systems comparisons. The review assesses current knowledge about how these cropping systems compare across a range of metrics related to four sustainability goals: productivity, environmental health, economic viability, and quality of life.
Agricultural biotechnology and, specifically, the development of genetically modified (GM) crops have been controversial for several reasons, including concerns that the technology poses potential negative environmental or health effects, that the technology would lead to the (further) corporatization of agriculture, and that it is simply unethical to manipulate life in the laboratory. GM crops have been part of the agricultural landscape for more than 15 years and have now been adopted on more than 170 million hectares (ha) in both developed countries (48%) and developing countries (52%).
International agricultural research is often motivated by the potential benefits it could bring to smallholder farmers in developing countries. A recent experimental literature has emerged on why innovations resulting from such research, which often focuses on yield enhancement, fail to be adopted due to either external or internal constraints. This article reviews this literature, focusing on the traits of the different technologies and their complexity and distinguishing between yield-enhancing, variance-reducing, and water- or labor-reducing technologies.
Food systems contribute 19%–29% of global anthropogenic greenhouse gas (GHG) emissions, releasing 9,800–16,900 megatonnes of carbon dioxide equivalent (MtCO2e) in 2008. Agricultural production, including indirect emissions associated with land-cover change, contributes 80%–86% of total food system emissions, with significant regional variation. The impacts of global climate change on food systems are expected to be widespread, complex, geographically and temporally variable, and profoundly influenced by socioeconomic conditions.
Cet étude se fonde sur une expérience récente du développement de filières commerciales approvisionnées par des forêts naturelles de bambou dans les montagnes de la province nord de Huaphan, au Laos. Il illustre comment, dans un régime centralisé à parti unique encore réticent à reconnaître les droits et capacités des villageois et de la société civile à créer leurs propres organisations, il est possible de déboucher sur la construction de nouveaux communs.
Ce document fait le bilan du projet de recherche-action Agora dédié au renforcement de la gouvernance de services publics dans des communes du Bénin, du Burkina Faso et du Mali. Mené par Cités Unies France, le Gret, le Laboratoire Citoyennetés et plusieurs partenaires locaux de 2011 à 2014, Agora a couplé des phases de recherche, d’animation et d’apprentissage à la concertation entre les opérateurs, élus, agents de services techniques et usagers. Il se caractérise par la participation effective d’une équipe de chercheurs au dispositif de concertation.
Les démarches de développement local sont assez standardisées : à partir d'un diagnostic territorial, on met en oeuvre un appui technique et financier aux organisations locales, pour la réalisation de projets dont elles assureront la gestion. Mais les organisations locales sont de nature variée, toutes n'ont pas forcément envie de gérer les équipements qu'elles demandent ; ceux-ci sont plus ou moins complexes à gérer et certains relèvent des prérogatives communales. Enfin, le diagnostic initial dépend de la logique d'ensemble de l'action.