Les populations rurales sédentaires de la commune de Hombori (Mali) pratiquent presque toutes la culture de mil associée au petit élevage non transhumant. Au-delà des contraintes environnementales d’une région semi-aride, le maintien de l’agro-élevage repose sur une double maitrise, des territoires et des ressources, l’une et l’autre ne pouvant se confondre.
Le sud du Brésil qui possède un bon potentiel naturel en raison de son climat chaud et humide et de son relief favorable est voué principalement à l’élevage et aux cultures de soja, de riz et de maïs. Cette région, comme d’autres au Brésil, participe à la production de denrées agricoles pour le marché national et international. Elle est ainsi soumise à l’intensification des pratiques dont les impacts sur l’environnement sont notoires. L’étude concerne plus particulièrement le bassin versant de l’Ibicuí (46 800 km²), situé dans le sud-ouest de l’État de Rio Grande do Sul.
L’agriculture de conservation (AC) obéit à trois principes : travail du sol minimal, couverture du sol permanente et multiculture. Partant de ses avantages avérés pour l’écologie du sol, la séquestration de carbone et son adoption massive dans quelques régions du monde, elle est présentée par ses promoteurs comme un système durable convenant à tous contextes. Dès lors elle a été mondialement diffusée au nom du développement durable.
Precision farming enables agricultural management decisions to be tailored spatially and temporally. Site-specific sensing, sampling, and managing allow farmers to treat a field as a heterogeneous entity. Through targeted use of in- puts, precision farming reduces waste, thereby cutting both private variable costs and the environmental costs such as those of agrichemical residuals. At present, large farms in developed countries are the main adopters of pre- cision farming.
In this review, we examine the debate surrounding the role for organic agriculture in future food production systems. Typically represented as a binary organic–conventional question, this debate perpetuates an either/or mentality. We question this framing and examine the pitfalls of organic–conventional cropping systems comparisons. The review assesses current knowledge about how these cropping systems compare across a range of metrics related to four sustainability goals: productivity, environmental health, economic viability, and quality of life.
Agricultural biotechnology and, specifically, the development of genetically modified (GM) crops have been controversial for several reasons, including concerns that the technology poses potential negative environmental or health effects, that the technology would lead to the (further) corporatization of agriculture, and that it is simply unethical to manipulate life in the laboratory. GM crops have been part of the agricultural landscape for more than 15 years and have now been adopted on more than 170 million hectares (ha) in both developed countries (48%) and developing countries (52%).
International agricultural research is often motivated by the potential benefits it could bring to smallholder farmers in developing countries. A recent experimental literature has emerged on why innovations resulting from such research, which often focuses on yield enhancement, fail to be adopted due to either external or internal constraints. This article reviews this literature, focusing on the traits of the different technologies and their complexity and distinguishing between yield-enhancing, variance-reducing, and water- or labor-reducing technologies.
Food systems contribute 19%–29% of global anthropogenic greenhouse gas (GHG) emissions, releasing 9,800–16,900 megatonnes of carbon dioxide equivalent (MtCO2e) in 2008. Agricultural production, including indirect emissions associated with land-cover change, contributes 80%–86% of total food system emissions, with significant regional variation. The impacts of global climate change on food systems are expected to be widespread, complex, geographically and temporally variable, and profoundly influenced by socioeconomic conditions.
En Europe, depuis trois décennies, la prise en compte des enjeux environnementaux dans les politiques agricoles se traduit, en partie, par la conception de Mesures agrienvironnementales (MAE), visant à promouvoir le changement de pratiques. En France, ces mesures ont été mobilisées dans différents modèles de contrats avec les agriculteurs, passant d’un paradigme basé sur la subvention de la multifonctionnalité d’une exploitation agricole à une compensation des surcoûts liés à l’adoption de nouvelles pratiques plus vertueuses au niveau des parcelles.
Cet article aborde la mise en place d’un projet d’agroforesterie villageoise, pour la gestion intégrée des ressources naturelles, dans le hameau de Duale Mitterrand (52 ménages) situé sur le plateau des Batéké (République démocratique du Congo). Il repose sur un travail de terrain effectué entre février et mai 2012 dans le cadre du mémoire de fin d’études du master en sciences et gestion de l’environnement de l’Université Libre de Bruxelles (ULB).