La production et la commercialisation de lait en Afrique de l’Ouest fait partie intégrante de l’économie et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux. La filière présente des potentiels de croissance certains avec un cheptel important, un secteur de la transformation dynamique et des débouchés en forte augmentation du fait de la croissance démographique et de l’urbanisation. Cette filière lait local est cependant aux prises à de nombreuses difficultés internes qui limitent fortement son développement.
La nouvelle édition annuelle de Défis Sud propose un regard sur les agricultures, avec des faits, des chiffres et des prévisions. Face à l’augmentation de la population, au réchauffement climatique et à la perte de ressources naturelles, les solutions proposées pour répondre au défi de la sécurité alimentaire mondiale devraient davantage miser sur l’agriculture familiale et l’agroécologie.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Lancée par le président brésilien Lula au début des années 2000, Fome Zero est une stratégie globale de lutte contre la faim, intégrant un ensemble de programmes publics d’accès à l’alimentation, de soutien à l’agriculture familiale et de développement d’activités génératrices de revenus, le tout dans un cadre impliquant fortement la société civile. Grâce à Fome Zero, le Brésil est souvent montré comme le modèle à suivre en matière de politique publique de lutte contre la faim. Mais quels sont les aléas du copier-coller de ce modèle ?
La crise alimentaire mondiale de 2008 a bien évidemment également touché l’Afrique de l’ouest et l’une de ses filières phares : le riz. Cette crise a incité les États et les institutions régionales à mettre en oeuvre des mesures visant à améliorer la production et l’offre locales de riz.
A complex systems approach to innovation provides rich insights into the drivers, barriers, and key elements for innovation in rural systems. Through a case study of dry direct seeding (DDS) in smallholder systems in Laos, this article reveals a “perfect storm” of challenges and opportunities resulting in rapid adoption. Labour shortage, climate variability, and machinery availability are key factors.
Participatory forest management is credited for supporting social learning processes and fostering capacity of forest users for collaboration and collective actions. Despite more than a decade of practice, the empirical evidence substantiating the contribution of participatory management for the capacity development of forest users is scarce. This study assesses a participatory forest management program in Madhupur Sal forest, Bangladesh, by comparing the capacity of de-facto groups of participants and nonparticipants and identifies factors that influence the capacity development.
This article presents a multi-stakeholder framework for intervening in root, tuber, and banana seed systems and in other VPCs. These crops are reproduced not with true seed but with vegetative planting material (e.g., roots,tubers, vines, stems, and suckers), called “seed” in this article. Seed systems for VPCs need to be designed differently than those for true seed, and coordination among stakeholders in seed systems is crucial
Invasive species such as Ambrosia (an annual weed) pose a biosecurity risk whose management depends on the knowledge, attitudes and practices of many stakeholders. It can therefore be considered a complex policy and risk governance problem. Complex policy problems are characterised by high uncertainty, multiple dimensions, interactions across different spatial and policy levels, and the involvement of a multitude of actors and organisations. This paper provides a conceptual framework for analysing the multi-level and multi-actor dimensions of Ambrosia management.
Agricultural policies in sub-Saharan Africa have paid insufficient attention to sustainable intensification. In Uganda, agricultural productivity has stagnated with aggregate increases in crop production being attributed to expansion of cultivated land area. To enhance sustainable crop intensification, the Ugandan Government collaborated with stakeholders to develop agricultural policies using an evidence-based approach. Previously, evidence-based decision-making tended to focus on the evidence base rather than evidence and its interactions within the broader policy context.