This paper documents a positive relationship between maize productivity in western Kenya and women’s empowerment in agriculture, measured using indicators derived from the abbreviated version of the Women’s Empowerment in Agriculture Index. Applying a cross-sectional instrumental-variable regression method to a data set of 707 maize farm households from western Kenya, we find that women’s empowerment in agriculture significantly increases maize productivity.
The purpose of this study is to develop a robust, rigorous and replicable methodology that is flexible to data limitations and spatially prioritizes the vulnerability of agriculture and rural livelihoods to climate change. The methodology was applied in Vietnam, Uganda and Nicaragua, three contrasting developing countries that are particularly threatened by climate change. We conceptualize vulnerability to climate change following the widely adopted combination of sensitivity, exposure and adaptive capacity.
Innovations supporting a shift towards more sustainable food systems can be developed within the dominant food system regime or in alternative niches. No study has compared the challenges faced in each context. This paper, based on an analysis of 25 cases of European innovations that support crop diversification, explores the extent to which barriers to crop diversification can be related to the proximity of innovation settings with dominant food systems.
Scaling is a ubiquitous concept in agricultural research in the global south as donors require their research grantees to prove that their results can be scaled to impact upon the livelihoods of a large number of beneficiaries. Recent studies on scaling have brought critical perspectives to the rather technocratic tendencies in the agricultural innovations scaling literature.
La nouvelle édition annuelle de Défis Sud propose un regard sur les agricultures, avec des faits, des chiffres et des prévisions. Face à l’augmentation de la population, au réchauffement climatique et à la perte de ressources naturelles, les solutions proposées pour répondre au défi de la sécurité alimentaire mondiale devraient davantage miser sur l’agriculture familiale et l’agroécologie.
Comment se porte le secteur laitier ? En Europe, il n’en est pas à sa première crise. Au Sud, il subit les conséquences de la surproduction et des exportations massives.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Défis Sud avait déjà consacré un numéro spécial au « genre » en développement en 2005. Neuf ans plus tard, dans ce numéro « genre et transformations de l’agriculture familiale », la revue entend croiser les dynamiques présentes dans ce type d’agriculture en abordant les rapports femmes-hommes, les relations de pouvoir et les changements sensibles dans les interactions sociales, culturelles et professionnelles entre femmes et hommes dans les exploitations agricoles familiales.
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Les Nations unies ont désigné 2014 comme l’Année internationale de l’agriculture familiale. À l’échelle de la planète, la population agricole est estimée à 2,6 milliards de personnes, soit 40 % de la population totale. Avec 1,3 milliard d’actifs, l’agriculture demeure le premier secteur d’emploi au niveau mondial. Dans les pays en développement, là où 70% de la population reste liée aux activités agricoles, l’alimentation des familles dépend essentiellement de la production vivrière et des marchés locaux. Aujourd’hui, défendre l’agriculture familiale ne suffit plus.