The creative process that leads to farmers’ innovations is rarely studied or described precisely in agricultural sciences. For academic scientists, obvious limitations of farmers’ experiments are e.g. precision, reliability, robustness, accuracy, validity or the correct analysis of cause and effect. Nevertheless, we propose that ‘farmers’ experiments’ underpin innovations that keep organic farming locally tuned for sustainability and adaptable to changing economic, social and ecological conditions.
This is the proceedings of the international conference ‘Innovations in Organic Food System for Sustainable Production and Enhanced Ecosystem Services’. The proceedings are a compilation of peer-reviewed articles based on presentations of 18 speakers invited conference speakers and published as a Special Issue of the scientific journal ‘Sustainable Agriculture Research’ by the Canadian Centre of Science and Education.
Organic farming is recognized as one source for innovation helping agriculture to develop sustainably. However, the understanding of innovation in agriculture is characterized by technical optimism, relying mainly on new inputs and technologies originating from research. The paper uses the alternative framework of innovation systems describing innovation as the outcome of stakeholder interaction and examples from the SOLID (Sustainable Organic Low-Input Dairying) project to discuss the role of farmers, researchers and knowledge exchange for innovation.
Farmers’ experiments can be defined as the autonomous activities of farmers to try or introduce something new at the farm, and include evaluation of success or failure with farmers’ own methods. Experiments enable farmers to adapt their farms to changing circumstances, build up local knowledge, and have resulted in countless agricultural innovations. Most research on the topic has been conducted in countries of the south.
The first phase in the development of the Common Framework on Capacity Development for Agricultural Innovation systems (CD for AIS) consisted of the review of the existing literature, building up a repository of relevant documentation on agricultural innovation in general and AIS and CD for AIS. This report summarizes this first phase. In particular, Section 1 covers this brief introduction. Sections two and three focus on the review of relevant literature, presenting the methodology used and the structure of the repository itself.
This paper investigates Innovation Systems Concepts and Principles starting with an historical perspective. Then it analyzes their application to Integrated Agricultural Research for Development (IAR4D) and makes a comparison between the traditional Research and Development Systems Approaches and the Innovation Systems Approach.
La sécheresse qui sévit dans le Sahel depuis les années 1970 a fortement réduit les productions dans les principaux secteurs d’activités que sont la pêche, l’élevage et l’agriculture. Dans le Delta Intérieur du Niger au Mali (DIN), la pêche dont le développement est intimement lié aux fluctuations inter-saisonnières et interannuelles de la crue du fleuve Niger, est en crise. Les prises ont diminué de moitié, beaucoup de pêcheurs sont partis, certains ont adopté des pratiques non durables et les règles sociales subissent d’importantes modifications.
Au sud-est de la commune de Djougou, les eaux de surface à usage pastoral se raréfient depuis les années 1990. Pour en comprendre l’ampleur et les raisons, nous avons développé un outil permettant une analyse socio-spatiale et socio-environnementale, à l’échelle du finage de deux villages, des dynamiques des ressources, de leurs usages et des stratégies d’accès développées par les populations : un SIG « à dires d’acteurs » associant sur le même support une cartographie classique (réseau hydrographique, forêts, voies de communication, villages, etc.) et l’expertise des populations locales.
Le sud du Brésil qui possède un bon potentiel naturel en raison de son climat chaud et humide et de son relief favorable est voué principalement à l’élevage et aux cultures de soja, de riz et de maïs. Cette région, comme d’autres au Brésil, participe à la production de denrées agricoles pour le marché national et international. Elle est ainsi soumise à l’intensification des pratiques dont les impacts sur l’environnement sont notoires. L’étude concerne plus particulièrement le bassin versant de l’Ibicuí (46 800 km²), situé dans le sud-ouest de l’État de Rio Grande do Sul.
L’agroécologie s’inscrit dans le registre de l’écologie, qui s’intéresse aux interactions - et à leurs conséquences - entre l’homme et son milieu, en tentant de minimiser les effets négatifs de certaines des activités humaines. Elle vise la préservation de l’environnement, le renouvellement durable des ressources naturelles nécessaire à la production (eau, sol, biodiversité...) et l’économie d’utilisation des ressources non renouvelables.