The creative process that leads to farmers’ innovations is rarely studied or described precisely in agricultural sciences. For academic scientists, obvious limitations of farmers’ experiments are e.g. precision, reliability, robustness, accuracy, validity or the correct analysis of cause and effect. Nevertheless, we propose that ‘farmers’ experiments’ underpin innovations that keep organic farming locally tuned for sustainability and adaptable to changing economic, social and ecological conditions.
This is the proceedings of the international conference ‘Innovations in Organic Food System for Sustainable Production and Enhanced Ecosystem Services’. The proceedings are a compilation of peer-reviewed articles based on presentations of 18 speakers invited conference speakers and published as a Special Issue of the scientific journal ‘Sustainable Agriculture Research’ by the Canadian Centre of Science and Education.
Organic farming is recognized as one source for innovation helping agriculture to develop sustainably. However, the understanding of innovation in agriculture is characterized by technical optimism, relying mainly on new inputs and technologies originating from research. The paper uses the alternative framework of innovation systems describing innovation as the outcome of stakeholder interaction and examples from the SOLID (Sustainable Organic Low-Input Dairying) project to discuss the role of farmers, researchers and knowledge exchange for innovation.
Farmers’ experiments can be defined as the autonomous activities of farmers to try or introduce something new at the farm, and include evaluation of success or failure with farmers’ own methods. Experiments enable farmers to adapt their farms to changing circumstances, build up local knowledge, and have resulted in countless agricultural innovations. Most research on the topic has been conducted in countries of the south.
La nouvelle édition annuelle de Défis Sud propose un regard sur les agricultures, avec des faits, des chiffres et des prévisions. Face à l’augmentation de la population, au réchauffement climatique et à la perte de ressources naturelles, les solutions proposées pour répondre au défi de la sécurité alimentaire mondiale devraient davantage miser sur l’agriculture familiale et l’agroécologie.
Comment se porte le secteur laitier ? En Europe, il n’en est pas à sa première crise. Au Sud, il subit les conséquences de la surproduction et des exportations massives.
La publication de ce numéro double consacré à l’agriculture familiale marque un tournant de l’histoire de la revue Défis Sud. Depuis vingt ans, votre revue a resserré son projet éditorial sur les questions agricoles et de développement rural.
Défis Sud avait déjà consacré un numéro spécial au « genre » en développement en 2005. Neuf ans plus tard, dans ce numéro « genre et transformations de l’agriculture familiale », la revue entend croiser les dynamiques présentes dans ce type d’agriculture en abordant les rapports femmes-hommes, les relations de pouvoir et les changements sensibles dans les interactions sociales, culturelles et professionnelles entre femmes et hommes dans les exploitations agricoles familiales.
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées.
Les Nations unies ont désigné 2014 comme l’Année internationale de l’agriculture familiale. À l’échelle de la planète, la population agricole est estimée à 2,6 milliards de personnes, soit 40 % de la population totale. Avec 1,3 milliard d’actifs, l’agriculture demeure le premier secteur d’emploi au niveau mondial. Dans les pays en développement, là où 70% de la population reste liée aux activités agricoles, l’alimentation des familles dépend essentiellement de la production vivrière et des marchés locaux. Aujourd’hui, défendre l’agriculture familiale ne suffit plus.