Cet article tente de relever ce qui, en économie agricole ou agroalimentaire et en statistique agricole, contribue à définir « l’agriculture de firme » parmi l’ensemble des exploitations agricoles françaises. Même si l’exploitation familiale tend à éclater, elle reste la norme du paysage rural français. Ce qui nous intéresse ici renvoie à la « théorie de la firme », lieu de répartition stratégique entre le travail et le capital.
Le delta intérieur du Niger est une des régions de l’Afrique de l’Ouest les plus touchées par les attributions foncières à grande échelle : entre 400 000 et 770 000 hectares auraient ainsi été alloués sous la forme de concessions pouvant, dans certains cas, atteindre 100 000 hectares. Cet accaparement des terres a progressé à une vitesse record et renvoie à quantité de projets, disparates par le type des investisseurs impliqués et par les objectifs poursuivis.
The International Fund for Agricultural Development (IFAD) financed the second Cordillera Highland Agricultural Resource Management Project (CHARMP2), in areas where poverty is most severe among indigenous peoples in the highlands of the Cordillera Region in northern Philippines. The aim is to reduce poverty and improve the livelihoods of indigenous peoples living in farming communities in the mountainous project area. The indigenous peoples consist of many tribes whose main economic activity is agriculture.
The Asia-Pacific Association of Agricultural Research Institutions (APAARI) in collaboration with the Australian Centre for International Agricultural Research (ACIAR), Department of Agriculture (DOA), Thailand, Food and Agriculture Organization of the United Nations – Regional Office for Asia and the Pacific (FAO RAP), Global Forum on Agricultural Research (GFAR) and International Food Policy Research Institute (IFPRI), organized a High Level Policy Dialogue (HLPD) on Investment in Agricultural Research for Sustainable Development in Asia and the Pacific on 8-9 December 2015 in Bangkok, Th
The creation of Competitive Research Grants (CRGs) is globally recognized as an institutional innovation for improving the effectiveness of agricultural research. Unlike block grants for research, CRGs are expected to bring in many top-quality proposals from a wide range of actors, selecting the best out of them and thus getting more value for money.
In India, Farmer Producer Organizations (FPOs) are considered as the most preferred institutional mechanism for enhancing productivity and income of farmers. This is based on the resounding success of a few farmer collectives that have aggregated their produce to realise better incomes. However, when efforts were made to scale up this interesting model across the country, several challenges emerged.
Cet article revient sur l’activisme des multinationales de l’agrofourniture et de l’agroalimentaire dans la gouvernance du secteur agricole. Pour ce faire nous nous appuyons sur deux cas de figure qui ont trait à la conception et à la diffusion d’innovations à l’échelle internationale : la technique du semis direct, et la mise en place de systèmes de certification « durable » des principales matières premières agricoles.
Quels sont les effets de l’implantation de méga-exploitations agricoles sur les différents groupes d’intérêt des territoires locaux ? Cette implantation provoque-t-elle de fortes ruptures ou une simple accélération des dynamiques en cours ? Sur la base d’une étude de cas à Madagascar, cet article s’intéresse aux recompositions du système agraire à Madagascar engendrées par l’installation récente d’une entreprise privée étrangère. Tandis que l’emploi se développe au bénéfice des plus petits agriculteurs, l’accès à la terre évolue au détriment des éleveurs les plus aisés.
Fin des années 1990 : le Brésil adopte une politique agricole duale fondée sur l’appui à l’agrobusiness et à l’agriculture familiale. Dans ce contexte, l’un des principaux enjeux porte sur la définition d’un modèle agricole destiné à améliorer le soutien à une agriculture familiale longtemps niée par les politiques agricoles successives. Cet article participe à cette réflexion, toujours d’actualité, en discutant les difficultés d’accompagnement de la « modernisation » de ce type d’agriculture.
Cet article défend l'idée que les petites exploitations agricoles doivent être placées au cœur du processus de développement, principalement dans les pays du Sud, notamment parce que la moitié des populations qui, dans le monde, souffrent de la faim, habitent des zones rurales et disposent de moins de 2 hectares, et parce que près de 2 milliards d'êtres humains dépendent de l'agriculture familiale. L'auteur, éminent représentant de la FAO, préconise l'insertion de la petite exploitation dans les circuits agro-industriels.