Face aux enjeux majeurs pour l’avenir de la sécurité alimentaire et de l’agriculture mondiale, le phénomène d’acquisition et de location de terres à grande échelle est un sujet fortement controversé qui mobilise activement les médias et l’opinion publique.
Le présent document est organisé en deux grandes parties. Une première partie dite « de synthèse » qui à partir de six études de cas d’investissement massif dans les terres en Afrique, en Asie et en Amérique latine, se propose de :
Impératif de développement et impératif de lutte contre le changement climatique sont plus que jamais liés. Le changement climatique accentue les inégalités en touchant de plein fouet les populations les plus pauvres. En accentuant la vulnérabilité de ces pays, il compromet chaque jour un peu plus leurs chances de se développer. C’est pourquoi, depuis 2007, Coordination SUD1 et le RAC-France ont décidé d’unir leurs forces pour peser davantage sur la position de la France dans le cadre des négociations internationales sur le climat.
Le rapport est construit en trois parties : • la première partie traite de l’adaptation des agricultures familiales aux changements climatiques et des conditions de l’adaptation ; • la seconde partie aborde la place de l’adaptation des agricultures familiales dans les politiques publiques ; • la troisième partie propose un certain nombre de recommandations en vue d’une meilleure intégration de cette question dans les politiques publiques. Une présentation des trois études de cas-pays est par ailleurs proposée en annexe.
El informe está estructurado en tres partes:
• la primera parte trata de la adaptación de la agricultura familiar a los cambios climáticos y de las condiciones de la adaptación; • la segunda parte aborda el lugar que ocupa la adaptación de la agricultura familiar en las políticas públicas;
• la tercera parte propone algunas recomendaciones para una mejor integración de este tema en las políticas públicas.
Una presentación de los tres estudios de caso-países figura también en anexo.
Small millets, a group of highly nutritious food, have taken a back seat in the Indian agriculture landscape in recent years, due to government policies and failings in the value chain. In this commentary, the unusual decline of small millets in comparison to its substitutes, and the repercussions thereof, were first presented as context. Thereafter, based on analysis of data from literature, survey, and stakeholder contributions, a cluster map for the Indian small millets value chain was designed, and its competitive state presented.
The Global Value Chain (GVC) approach has emerged as a novel methodological device for analysing economic globalization and international trade. The suitability of the chain metaphor and strategies for moving up the ladder of GVCs (“upgrade”) is widely echoed in international development agencies and public agencies in the Global South. Most of the existing GVC studies focus on new forms of firm-to-firm relationships and the role of lead firms and chain governance in defining upgrading opportunities.
Smallholder rice farming is characterized by low returns and substantial environmental impact. Conversion to organic management and linking farmers to fair trade markets could offer an alternative. Engaging in certified cash-crop value chains could thereby provide an entry path to simultaneously reduce poverty and improve environmental sustainability. Based on comprehensive data from a representative sample of approximately 80 organic and 80 conventional farms in northern India, we compared yield and profitability of the main rotation crops over a period of five years.
In recent years, the international status of agriculture in the BRICS countries—Brazil, Russia, India, China and South Africa—has been continuously improved. In 2018, the gross agricultural production of the BRICS countries accounted for more than 50% of the world’s total. Further strengthening the developing cooperation of the BRICS countries is of great significance for ensuring global food security.
Les populations africaines font partie des plus vulnérables face au changement climatique, du fait de leurs situations géographiques et économiques. Dans certaines régions du continent, où la variabilité climatique actuelle limite déjà la production agricole, le changement climatique pourrait l’inhiber complètement en l’absence de mesures pour adapter les systèmes agraires existants aux nouveaux contextes. Les paysans, qui représentent 70 à 80 % des agriculteurs en Afrique, seront très certainement les plus vulnérables face au changement climatique.
Note de synthèse du rapport réalisé par la commission Agriculture et alimentation (C2A) de Coordination SUD. Il met en lumière les enjeux d’une adaptation des agricultures familiales aux changements climatiques sous l’angle des politiques publiques à partir de l’étude de cas des politiques mises en place au Costa Rica, au Niger et au Vietnam.