La qualité de la nutrition n’est pas encore bien intégrée au sein des politiques alimentaires mondiales. Pourtant, les conséquences sociales, économiques et sanitaires de la malnutrition sur les populations sont de plus en plus graves.
Lancée par le président brésilien Lula au début des années 2000, Fome Zero est une stratégie globale de lutte contre la faim, intégrant un ensemble de programmes publics d’accès à l’alimentation, de soutien à l’agriculture familiale et de développement d’activités génératrices de revenus, le tout dans un cadre impliquant fortement la société civile. Grâce à Fome Zero, le Brésil est souvent montré comme le modèle à suivre en matière de politique publique de lutte contre la faim. Mais quels sont les aléas du copier-coller de ce modèle ?
Les Nations unies ont désigné 2014 comme l’Année internationale de l’agriculture familiale. À l’échelle de la planète, la population agricole est estimée à 2,6 milliards de personnes, soit 40 % de la population totale. Avec 1,3 milliard d’actifs, l’agriculture demeure le premier secteur d’emploi au niveau mondial. Dans les pays en développement, là où 70% de la population reste liée aux activités agricoles, l’alimentation des familles dépend essentiellement de la production vivrière et des marchés locaux. Aujourd’hui, défendre l’agriculture familiale ne suffit plus.
Au moins 2,5 millions d’hectares de terres ont été achetés en Afrique par des états étrangers, des multinationales ou des fonds de pension, soit l’équivalent du territoire de la Belgique. C’est ce que révèle un rapport de la FAO – l’Agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. La FAO s’inquiète des violations des droits des paysans que ces accaparements de terres peuvent entraîner, et s’interroge sur la participation des populations locales aux bénéfices générés. Mais elle y voit avant tout une perspective de développement. Au profit de qui ?
En matière de semences, on oppose souvent un modèle orienté vers le business à un modèle orienté vers l’agriculture paysanne. Ces deux modèles ont des implications socio-économiques différentes, aussi bien en termes d’emplois, que d’autonomie des agriculteurs ou de biodiversité. Les agricultures paysannes des pays du Sud ont-elles le poids et l’influence politique nécessaires pour faire prévaloir leurs modèles semenciers ? C’est la question que nous explorons dans ce dossier.
Aujourd’hui, l’agriculture familiale fait preuve de dynamisme. Pour prouver qu’elle est un modèle à défendre, il faut convaincre les États de mener des politiques volontaristes et souveraines de rénovation de l’agriculture. Une politique efficace devra identifier les forces et les faiblesses de l’agriculture familiale, lutter contre l’accaparement des terres, encourager les jeunes paysans et les paysannes. Prendre en compte les différentes dimensions de l’agriculture familiale est nécessaire pour mener à une transformation efficace.
This brief evaluates the needs in order to Albania develop a competitive Fruit and Vegetable market.The fruit and vegetable sector represents 20 percent of Albanian agriculture but contributes 36 percent of its exports and this share is expected to increase. The note posits an idea that as the domestic market for many of these products is saturated, Albanian fruits and vegetables have been gaining ground in the Western Balkans and are well positioned to make headway in the EU-28 market as well.
The Government's Tanzania Development Vision 2025 and the Five-Year Development Plan (FYDP II) set out ambitious goals for reducing poverty and sustainably industrializing so that the country can achieve middle-income status by 2025. The government recognizes agriculture as central to realizing its objectives of socioeconomic development, which are well-articulated in the Second Agriculture Sector Development Program (ASDP II).
This technical report covers the rapid assessment of agriculture finance and its recommendations, the findings of the situation and gap analysis of the Uganda Agricultural Insurance Scheme (UAIS), and where appropriate, presents the WBG’s recommendations for strengthening the scheme; it also includes a proposal for two additional insurance programs, one for crop and one for livestock, targeted at small-scale farmers.
This report seeks to support the larger jobs study by examining how investment in South Sudan’s food sector can not only address food security needs, it can generate income and lay the foundation for livelihood and job creation in the country. It argues that applying a value chain lens to investments in the sector can contribute to creating direct, indirect, and induced labor in the food system. The goal is to move the country from a dependency on humanitarian aid to building recovery and resilience in the short term in a way that can produce stable jobs over the medium to long term.