An innovation platform is a space for learning and change. It is a group of individuals (who often represent organizations) with different backgrounds and interests: farmers, traders, food processors, researchers, government officials etc. The members come together to diagnose problems, identify opportunities and find ways to achieve their goals. They may design and implement activities as a platform, or coordinate activities by individual members. This brief explains what innovation platforms are and how they work, and it describes some of their advantages and limitations.
Policy processes are formal and informal negotiations in which heterogeneous groups of stakeholders seek to influence policy agenda setting and the development and implementation of policy. Innovation platforms can help balance the vested interests of market actors, civil society and other stakeholders to support policy processes. They can bring together different types of expertise, experience and interests, and facilitate learning between policymakers and market and civil society actors to develop negotiated and implementable policies and regulations.
The markets and value chains approach has recently become fashionable in agricultural development interventions. So too have innovation platforms. This brief shows how innovation platforms can be a useful vehicle to promote market development. It is available in Chinese, English, Hindi, Thai and Vietnamese.
This is the first chapter of the book "Innovation platforms for agricultural development: Evaluating the mature innovation platforms landscape". It introduces the background, case study competition process, case study characterization and readers’ guide, and book outline. Characterization of the case studies includes their geographical spread, age and life stage of the platforms, and specific information on the multi-stakeholder processes, the content matter, platform support functions, and outcomes and impacts.
This is a chapter of the book Innovation platforms for agricultural development edited by Iddo Dror, Jean-Joseph Cadilhon, Marc Schut, Michael Misiko and Shreya Maheshwari.
L’agriculture française fait l’objet de critiques du fait des pressions qu’elle exerce sur les ressources naturelles, des transformations qu’elle opère sur les paysages et de la qualité parfois contestée de ses productions. Face aux attentes sociales et aux pressions réglementaires, des agriculteurs ont choisi de s’organiser en réseau pour proposer des pratiques agricoles alternatives. Une véritable dynamique est en œuvre chez ces agriculteurs minoritaires qui cherchent à diffuser leurs expériences en créant de nouveaux liens au sein de la population agricole.
L’Agriculture de Conservation est un système s’inscrivant dans la démarche de l’agroécologie, fondé sur le non-labour, la couverture permanente du sol par des végétaux et des rotations longues et diversifiées. Le système vise à améliorer la productivité sur le long terme en respectant les services écosystémiques générés par l’activité biologique du sol et la matière organique qu’il contient. Les techniques de non-labour se sont développées sur le continent américain et en Australie. Elles prennent à présent de l’ampleur en Europe.
Le sud du Brésil qui possède un bon potentiel naturel en raison de son climat chaud et humide et de son relief favorable est voué principalement à l’élevage et aux cultures de soja, de riz et de maïs. Cette région, comme d’autres au Brésil, participe à la production de denrées agricoles pour le marché national et international. Elle est ainsi soumise à l’intensification des pratiques dont les impacts sur l’environnement sont notoires. L’étude concerne plus particulièrement le bassin versant de l’Ibicuí (46 800 km²), situé dans le sud-ouest de l’État de Rio Grande do Sul.
Le semis direct est un système de production fondé sur le non-travail du sol. Il intègre une série de pratiques agricoles qui permettent de protéger les sols cultivés de l’érosion, de réduire les consommations de carburants, voire d’augmenter les rendements. Le large succès du semis direct au Brésil, contribue à la compétitivité et à la forte croissance de ses productions tout en préservant les sols. Le système complet du semis direct sous couvert est fondé sur trois principes : le non-labour, la couverture permanente du sol et des rotations culturales.
L’ouest du Rio Grande do Sul est dominé par la culture du soja, du riz et par l’élevage bovin. Dans la partie sableuse, le milieu est affecté par des phénomènes d’érosion produisant des modelés éoliens spectaculaires (arenização) rappelant dans l’imaginaire ceux des déserts. La production agricole est importante ce qui engendre des prélèvements d’eau pour l’irrigation du riz, mais aussi l’utilisation de pesticides pour l’ensemble des cultures. La gestion durable des ressources en eau et en sol de cette région nécessite la mise en place d’action de conservation.